Merci pour le café l'ami ! [Cyril]
Lendemain assez difficile. L'alcool est sans doute l'une des meilleures trouvailles de l'homme. N'est-ce pas ? |
Lorsque j'ouvre les yeux, c'est compliqué. Je ne sais pas où je suis dans un premier temps et je mets plusieurs longues minutes avant d'émerger suffisamment pour voir que j'étais dans une cellule. Je la connais bien celle-là en plus. Il devrait y avoir mon nom sur la porte vu le nombre de fois où je me suis réveillé ici. Pourtant, je reste allongé sur ce lit pas confortable du tout, et qui de toute façon, n'était pas fait pour ça. J'ai la gorge sèche, la bouche pâteuse, à cause de l'alcool. Putain, si Olympe l'apprenait, j'étais mort j'en étais certain. Mais bon au point où j'en étais, ce n'était qu'un problème de plus sur une montagne d'autres. Puis j'entends la porte qui s'ouvre et dans l'encadrement, je reconnais un visage familier. Je me redresse légèrement. " Il va falloir que tu mette mon nom sur cette porte si ça continue." Un peu d'humour ne fais de mal à personne. Je m'étire, je baille et reprends. " Il est quelle heure d'ailleurs ?" Non pas que ça ait une importance, je n'ai pas de cours à donner aujourd'hui. Je soupire, mon regard toujours posé sur le policier en face de moi. " Sympa de m'apporter le café Cyril. Alors quoi de neuf depuis la dernière fois ?" Autant le prendre avec légèreté, de toute façon ce n'était certainement pas la dernière fois que je finirais ma nuit dans cette cellule. Je l'aimais bien ce sorcier, il étaitsimple, pas prétentieux pour un sou, et sympa en plus vu qu'il apportait souvent le café. Il doit tellement être désespéré de mon cas en plus. J'eus un sourire amusé sur les lèvres. Ouais, je suis tombé bien bas comparé à ce que j'ai pu être dans le passé.
Merci pour le café
Lorsque Cyril a été appelé pour une bagarre dans un bar, quelque part, il se doutait des suites à son intervention. A chaque fois qu'il intervient dans une bagarre, il y trouve toujours la même chose, et surtout toujours la même personne : Charlie Ashford, un sorcier comme lui, qui semble avoir un sévère penchant pour la boisson, et qui a désormais un abonnement à la cellule de dégrisement du poste de la Pierre de Lune.
Cette fois n'y fait pas exception, et Cyril, accompagné de certains collègues, s'occupe rapidement d'évacuer Charlie vers la cellule de dégrisement du poste, laissant ses collègues s'occuper du reste. Une fois assuré que le sorcier était en sécurité, l'inspecteur n'a pas quitté son chevet, s'assurant ainsi qu'il pourrait réagir rapidement en cas de besoin, et il ne quitte son poste que pour être remplacé afin qu'il puisse aller dormir au moins quelques heures, demandant à ce qu'on le prévienne s'il y a le moindre souci avec Charlie.
Lorsqu'il revient après quelques heures de sommeil, un peu reposé, il se dirige vers la machine à café et en fait couler un bien chaud, avant de rejoindre la cellule de Charlie pour voir comment il se porte, et un sourire se dessine sur ses lèvres alors qu'il avise le sorcier qui émerge en grommelant :
Il va falloir que tu mette mon nom sur cette porte si ça continue. Il est quelle heure d'ailleurs ?
L'heure d'un café bien mérité, répond l'inspecteur en ouvrant la cellule pour poser la tasse de café sur la petite table qu'il y a installé.
Sympa de m'apporter le café Cyril. Alors quoi de neuf depuis la dernière fois ?
Cyril hausse les épaules avant de s'adosser au mur, les bras croisés sur sa poitrine :
Rien de bien intéressant pour le moment, c'est plutôt calme. Et toi, comment tu te sens après cette soirée quelque peu... mouvementée ? Pas trop rincé par la gueule de bois ?
Lendemain assez difficile. L'alcool est sans doute l'une des meilleures trouvailles de l'homme. N'est-ce pas ? |
Puis il me demande comment je vais après la soirée mouvementée et je hausse un peu les épaules. " C'est gérable, j'ai l'habitude." La gueule de bois, le mal de crâne, tout ça je connais assez bien, je deal avec depuis cinq ans environ. Je soupire et bois une gorgée de café qui me fait le plus grand bien. " Rassure moi, il n'y a pas eu trop de casse hein ? Que je sache si j'dois de l'argent ou pas." Parce qu'au final, je suis assez réglo et quand j'oublie, c'est Olympe qui s'en occupe, même si je lui ai rien demander. Mais ce qui se passe en dehors de la ville, je préfère qu'elle l'ignore le plus longtemps possible. " En tous cas, si c'est la tranquilité que t'es venu chercher dans le coin, tu dois être servi." Peut-être que je devrais quitté la ville et me mettre au vert, loin de toutes les tentations. Enfin, il resterait bien le bar de ce village, mais franchement, ça ne serait pas si mal. Puis je me dis que ça ne serait pas possible, je ne suis pas fait pour vivre au fond des bois. " Je te dirais bien que c'est la dernière fois que tu m'apporte un café, mais on sait tous les deux que ça serait un mensonge." Autant être franc à ce sujet. Et puis l'alcool est magique quand opn a quelque chose à oublier. Ce qui est mon cas très précisément.
Merci pour le café l'ami !
Cyril ne peut s'empêcher de hausser un sourcil lorsque Charlie lui répond :
En même temps il vaut mieux pas que tu sois dans la cité. Je crois que j'aurais pas ma cellule attitrée sinon..
Ah bah c'est sûr que tout le monde n'est pas aussi souple que moi, répond le sorcier avec un léger sourire.
Ceci dit, Charlie n'a pas tort ; l'ambiance dans la cité est quelque peu tendue en ce moment, et Cyril n'a pu que le constater une paire de fois, même s'il parvient pour le moment à rester en dehors et à faire son travail. Mais le jour où l'ambiance explosera... Il vaudra peut-être mieux ne pas se trouver dans le coin à ce moment-là, songe le sorcier en se rapprochant de Charlie.
Ce dernier le rassure sur son état avant de demander :
Rassure moi, il n'y a pas eu trop de casse hein ? Que je sache si j'dois de l'argent ou pas.
Pas que je sache. Pour une fois, tu n'auras pas à allonger la monnaie pour réparer les dégâts.
Le sourire du sorcier s'élargit légèrement ; Cyril est comme ça, discret à tout moment, même pour discuter avec un collègue sorcier devenu ami par ses nombreuses visites répétées en salle de dégrisement. Charlie reprend alors :
En tous cas, si c'est la tranquillité que t'es venu chercher dans le coin, tu dois être servi. Je te dirais bien que c'est la dernière fois que tu m'apporte un café, mais on sait tous les deux que ça serait un mensonge.
Cyril entre pleinement dans la cellule, attrapant une chaise au passage, et s'y installe à l'envers, dossier devant lui, avant de répondre tranquillement :
Je ne suis pas venu chercher la tranquillité dans le coin, mais j'avoue que c'est pas mal, comme situation. Même si un peu d'action ne me ferait pas de mal. Quant au fait qu'on se reverra... C'est certain, mais j'aimerais, pour une fois, ne pas te parler comme un inspecteur qui s'adresse à quelqu'un qui décuve, mais comme un ami.
Son regard se fait plus sombre :
Je ne sais pas ce qui te pousse à boire autant, mais... Tu ne penses pas qu'il faudrait que tu règles ce qui cause ce problème ? Plutôt que de t'y complaire et revenir ici à chaque fois ? Même sobre, je peux t'offrir le café, tu sais.
Il sourit doucement en prononçant cette dernière phrase, teintée d'humour pour détendre l'atmosphère, mais il reste quand même très sérieux ; pour la santé de Charlie, il vaut mieux qu'il arrête l'excès de boisson et ce le plus vite possible. Après, est-ce que ce dernier va saisir la perche tendue... C'est une autre histoire.
Lendemain assez difficile. L'alcool est sans doute l'une des meilleures trouvailles de l'homme. N'est-ce pas ? |
S'il cherchait la tranquillité il était servi dans ce village à l'extérieur de la ville. Mais sa réponse me surprend quelque peu et je le regarde prendre une chaise et prendre place dans ma cellule, alors que je porte la tasse de café à mes lèvres. " Qu'est-ce que tu es venu faire ici alors ?" C'était peut-être indiscret. Peut-être. " Rien ne me ferait plus plaisir que de te croiser alors que je suis sobre. Vraiment, mais..." Ce n'est pas aussi simple. La douleur et la perte d'êtres chers peut vraiment détruire un homme. Je ne sais pas si c'était son cas, mais j'enviais ceux qui arrivaient à surmonter l'après guerre. Ce n'était pas mon cas pour le moment. " Peut-importe." Je souris légèrement mais à ses propos je pose le regard sur le mur en face de moi. " J'aimerais bien tu sais. Il y a des jours ou ça va et d'autres ou j'ai besoin d'oublier ma douleur." Je repose les yeux sur lui et souris légèrement. " Cette guerre m'a foutu en l'air Cyril, plus que je ne l'aurais penser. Quand à accepter ce qui me fait souffrir... Je ne sais pas si c'est possible." Parce que si j'arrive a passer outre cette douleur, j'aurais l'impression d'oublier mes enfants. C'est ridicule comme façon de penser, je le savais bien, mais c'était ainsi.
Merci pour le café, l'ami !
Charlie remercie Cyril pour sa souplesse, et le gardien de la paix sourit doucement, acquiesçant à sa demande :
Promis.
Et puis, le sourire de Cyril s'estompe quelque peu lorsque Charlie lui demande dans un premier temps ce qui l'amène ici, avant de lui répondre doucement :
Rien ne me ferait plus plaisir que de te croiser alors que je suis sobre. Vraiment, mais... Peut-importe.
Cyril reporte son attention sur Charlie, qui tourne la tête vers le mur, et il ne peut s'empêcher de ressentir son cœur se serrer en le voyant, rongé par la tristesse, avant de reprendre :
J'aimerais bien tu sais. Il y a des jours ou ça va et d'autres ou j'ai besoin d'oublier ma douleur. Cette guerre m'a foutu en l'air Cyril, plus que je ne l'aurais penser. Quand à accepter ce qui me fait souffrir... Je ne sais pas si c'est possible.
Sans dire un mot, l'inspecteur finit par s'approcher de Charlie et lui pose une main sur le haut du dos, lui montrant ainsi son soutien. Lui aussi a perdu un être cher pendant cette longue guerre, mais Liam lui a appris à faire son deuil afin de pouvoir avancer, tout en précisant qu'il fallait prendre le temps nécessaire pour le faire ; peut-être que pour Charlie, il a besoin d'encore plus de temps...
Lui tapotant le dos, Cyril finit par souffler :
Je crois que cette guerre a fait beaucoup plus de mal qu'on ne voudrait l'admettre... Mais malheureusement, elle a eu lieu, et on ne revient jamais en arrière.
Il s'installe à côté de lui, posant ses coudes sur ses genoux, et reprend en baissant légèrement la tête :
Pour te répondre... Je suis arrivé à Alicante en 2016, lorsque les sorciers ont été pris pour cibles, et je n'en suis jamais reparti. J'aurais pu aller à Edom, mais... Comme dirait le stagiaire, "flemme".
Il esquisse un léger sourire, puis secoue la tête :
Mais bref. Après la guerre, j'aurais pu aussi repartir, mais je n'avais plus rien qui m'attendais à New York, alors autant rester dans la ville qui m'a accueilli avant la bataille finale et que j'ai aidé à reconstruire. Je m'y sens bien, même si c'est pour le moment très voire trop tranquille, et pour rien au monde je plaquerai tout pour aller voir ailleurs.
Poussant un léger soupir, il repose de nouveau une main sur l'épaule de Charlie avant de reprendre :
En tout cas... Prends le temps qu'il te faut pour aller de l'avant, et si tu as besoin, n'hésite pas à venir me sonner. Ce sera avec plaisir.
Lendemain assez difficile. L'alcool est sans doute l'une des meilleures trouvailles de l'homme. N'est-ce pas ? |
Il reprend la parole et je hoche la tête. " Je suis revenu d'Edom juste sur cette période. C'est fou ce que la situation est partie en couille rapidement." Si je n'étais pas revenu à ce moment-là, Eliott ne serait pas venu me rejoindre à la Nouvelle-Orléans et serait peut-être encore en vie. " Je n'ai envoyer aucun des sorciers que j'avais dans mon coven à Edom. Je sais comment est la vie là-bas, je sais qu'ils n'auraient pas survécus. C'est ironique de se dire qu'ils avaient plus de chance de survivre en restant ici." Au final, ils étaient presque tous morts durant la guerre. Je ne condamnes pas ceux qui ont prit cette décision, mais ça restait quand même une solution plus dangereuse que tout le reste. Au final cette guerre avait failli provoquer notre extinction purement et simplement.
Lorsqu'il reprend la parole, je ne peux que le comprendre. La guerre était terminée depuis longtemps maintenant mais je ne me voyais pas retourner à la Nouvelle-Orléans. Quand bien même c'était mon chez-moi. Là ou j'avais vécu quasiment toute ma vie. Je suis amoureux de cette ville, mais il n'y a plus rien pour moi là-bas. Je n'ai plus de coven, je ne suis plus grand sorcier et je n'ai plus de famille non plus. Il me reste Elias et heureusement qu'il est toujours en vie. Sans lui, sans mon mentor, j'aurais complètement pété les plombs. " Je comprends. Je sais que rien ne m'attends à la Nouvelle-Orléans, pourtant cet endroit reste mon chez-moi. J'ai franchement un peu de mal à vivre dans une ville de néphilims en toute honnêteté, mais faute de choix, il faut faire avec..." Je suppose à tout le moins. Il repose sa main sur mon épaule, me répétant de prendre le temps. Ce n'était pas la première fois que j'entendais ça et pourtant, ça sonnait différemment cette fois. " Je savais que j'te manquais quand je ne venais pas passer la nuit ici..." Je souris amusé. " Mais je note, merci, j'apprécie." Oui j'appréciais sincèrement.
Merci pour le café l'ami !
Cyril sent ses épaules s'affaisser en écoutant Charlie : à ses yeux, son confrère sorcier a bien fait de ne pas envoyer les sorciers de son coven à Edom, mais il est probable que la guerre avait clairsemé les rangs des sorciers. Lui-même avait été blessé, mais il avait pu s'en sortir et se remettre, et il espère que Charlie parviendra à surmonter son deuil. Et, comme dit, s'il a besoin d'une oreille attentive, il peut toujours appeler Cyril qui se fera un plaisir de l'écouter.
Un léger sourire se dessine sur les lèvres de l'inspecteur quand Charlie lui répond :
Je savais que j'te manquais quand je ne venais pas passer la nuit ici... Mais je note, merci, j'apprécie.
Je maintiens qu'il y a toujours plus confortable qu'une cellule de dégrisement, répond Cyril en se redressant. Mais je t'en prie. Après tout, entre sorciers, on peut bien s'entraider, et j'ai pas été élevé pour laisser derrière moi quelqu'un qui a besoin d'aide.
Son sourire s'élargit, puis Cyril prend une gorgée de café avant de tendre une main à Charlie :
Je te dépose quelque part ? Je me doute que tu as désormais les idées claires, mais je préfère quand même te ramener, on ne sait jamais, au cas où quelqu'un voudrait te casser la gueule parce que tu n'aurais pas payé ton ardoise.
C'est une taquinerie, certes, mais il reste quand même sur le qui-vive : après tout, il n'a pas tort, Charlie n'est pas à l'abri d'un revanchard et il est dans le devoir de l'inspecteur de veiller à sa sécurité dans la mesure du possible.
Lendemain assez difficile. L'alcool est sans doute l'une des meilleures trouvailles de l'homme. N'est-ce pas ? |
" Oui tu as probablement raison, mais sache que je dors comme un bébé quand je suis entre ces murs." Je ricane légèrement. " Ce qui est paradoxal, je te l'accorde." Je ne saurais pas dire pourquoi, mais bon il avait raison, je n'allais pas finir dans cet endroit toutes les nuits pour espérer que les fantômes qui me hantent me laisse tranquille. " Tu es trop bon pour ce monde mon ami... Mais heureusement qu'il reste quelques sorciers comme toi." Sinon ce monde serait voué à la ruine sans quelques bonnes âmes. Personnellement, je ne suis ni bon ni mauvais, je suis juste moi et ça me suffit amplement. Parce que bon s'il fallait compter sur les nephilims pour être sympa, on aurait pu éviter d'être passer à deux doigts de l'anéantissement du monde obscure.
Il se propose pour me ramener chez moi, arguant que je pourrais croiser quelqu'un qui me réclamerait de l'argent pour des dettes impayées. C'est ... Probable. Je termine mon café et pose les yeux sur lui. " J'ai les idées plus claires qu'hier, ou cette nuit j'sais plus trop à quelle heure je suis arrivé." Je hausse les épaules comme si ce n'était pas important et je me lève. " Mais d'accord rentrons en ville ensemble, ça te fera sortir de ce coin perdu un petit peu !" Je taquine, mais au fond, je lui en suis reconnaissant. Il me restait finalement quelques amis dans ce monde, peut-être que je devrais arrêter de boire et me reprendre en main, au moins pour leur éviter tout ce tracas. Ouais ça serait bien. " T'as besoin que je signe quelque chose où c'est bon ?" En tous cas, je suis prêt à partir. J'aurais bien besoin d'une douche en rentrant d'ailleurs.
Merci pour le café l'ami !
L'inspecteur ne peut s'empêcher de sourire de nouveau en entendant Charlie annoncer qu'il dormait très bien entre les murs de la cellule de dégrisement, avant d'incliner doucement la tête, touché par les paroles de son ami :
Je fais de mon mieux, j'ai aucun mérite pour le coup.
Il se redresse lorsque Charlie accepte sa proposition de le raccompagner en sécurité, et il acquiesce avec un léger sourire :
Toujours besoin de ton autographe pour vérifier que tout va bien, mais ça ne prendra que quelques secondes. Je te laisse finir de reprendre tes esprits, je te ramène le formulaire et on y va.
Il s'éclipse quelques instants, le temps de remonter à l'accueil pour attraper ledit formulaire et un stylo, profitant de l'absence de l'agent d'accueil pour se servir sans avoir à demander ni rendre des comptes, avant de redescendre et de pénétrer dans la cellule de Charlie pour les lui tendre avec un sourire :
Voilà, une petite signature et on pourra y aller.
Il laisse faire Charlie, puis il l'invite à sortir, lui-même lui montrant le chemin pour repasser par l'accueil afin de poser le formulaire sur le comptoir, marquant une hésitation avant de soupirer et de le ranger lui-même, sous l'oeil intrigué de l'agent d'accueil revenu de son absence, et auquel il lance avec un sourire :
Formulaire de sortie, si vous voulez relire, faites donc.
Oh, non non, ne vous en faites pas, je vous fais confiance, balbutie l'agent.
Cyril lui fait un signe de tête pour dire que tout va bien, puis attend patiemment Charlie avant de se diriger vers la sortie, plissant légèrement les yeux pour s'habituer à la lumière du soleil avant de se tourner vers son ami :
Alors, par où on va ?
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