Torsten Nordahl - Keep calm and get the salt
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Fougueux Têtu | Déterminé Fêtard | Honnête Indiscret | Sociable Exubérant |
Tor a participé à quelques guerres, du fait de son statut de Shadowhunter. Bien sûr, il a essayé de son mieux de protéger le Monde obscur, soignant les blessures de ceux qui passaient entre ses mains ou veillant sur les arrières de Sig afin de lui éviter le pire, mais il a quand même pas mal été secoué, marqué jusque dans sa chair par la violence des combats. Et il se jure que plus jamais ça n'arrivera, d'une façon ou d'une autre, trop d'innocents ont souffert pendant ces guerres... Mais peut-être que le monde obscur parviendra à se relever et à en profiter pour faire le ménage dans ses rangs, aidé par les Shadowhunters.
Que tout continue de bien se passer, dans la mesure du possible, mais Torsten n'est pas dupe, les frictions vont bien finir par ressortir à un moment ou un autre. Alors en attendant, il reste attentif, continuant à servir l'Institut à la hauteur de ses moyens et à continuer de veiller sur Sig ; ils sont liés pour un moment, et il ferait un piètre parabatai s'il n'assurait les arrières de son meilleur ami, histoire de l'empêcher de faire des bêtises... Et à profiter un maximum de l'endroit, aussi, on ne va pas se mentir, car cette nouvelle vie lui promet tant de choses qu'il va veiller à rendre meilleures, tant pour lui que pour ceux auxquels il tient, Sigvard en tête.
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 | Character Fabula Everyone is afraid of something. We fear things because we value them. We fear losing people because we love them. We fear dying because we value being alive. Don't wish you didn't fear anything. All that would mean is that you didn't feel anything |
Installé sur un lit d'hôpital, branché de partout et couvert de bandages, Torsten ne bouge pas, inconscient. Il n'a aucune notion de son environnement, pas même la douleur sourde qui est atténuée par la morphine, et encore moins Sigvard qui se morfond d'inquiétude. Tout ce dont il a conscience, là, tout de suite, c'est qu'il est dans le noir total, flottant entre deux eaux.
Puis, le noir s'estompe, lentement, et Torsten, ou du moins son subconscient, se met une main devant les yeux pour ne pas être ébloui par la première image qu'il "voit" , son premier souvenir de vie en trente-huit ans d'existence : lui, enfant, entouré de ses deux parents, tous deux Chasseurs d'ombres, en Suède, en train de préparer son repas préféré du haut de ses quatre ans. Lui a eu la chance de grandir dans un foyer aimant, où le credo était de dire qu'on était forcément plus fort accompagné d'une personne de confiance, et vu le passif de ses parents, le petit garçon était appelé à marcher dans leurs pas et à se trouver son parabatai.
Deuxième image, qui réchauffe le cœur du Nephilim : la première fois où il a fait la connaissance de Sigvard, un garçon en retrait de tout, à l'Institut de Stockholm. Les deux garçons ont mis le temps, ou plutôt Torsten a mis le temps pour apprendre à bien connaître Sigvard, perçant petit à petit sa carapace et se rendant compte qu'ils se complétaient parfaitement, au point qu'ils ont fini par se lier définitivement, faisant d'eux des parabatai. Si les parents de Torsten étaient ravis, du côté des parents de Sigvard, et notamment du côté du père, ça n'a pas plu, au point qu'il soit absent au moment de fêter l'événement. Heureusement, le père de Torsten a largement compensé l'absence du père de Sigvard, et les deux jeunes garçons ont pu finir d'évoluer avec les autres Shadowhunters de l'Institut, apprenant à se battre et, pour Torsten, à connaître l'anatomie humaine sur le bout des doigts pour pouvoir soigner et, dans le pire des cas, savoir comment une personne a pu mourir. Et ce lien puissant entre les deux garçons n'a eu de cesse, par la suite, de se renforcer encore plus, l'un veillant sur l'autre, toujours fourrés ensemble, comme deux frères. Il a suivi Sigvard à New York, là où il a été transféré après le décès de sa mère, et n'a cessé de le relever à chacune de ses chutes, tellement il était au fond du trou...
Troisième image, qui cette fois fait s'assombrir le visage du Nephilim : les guerres qu'ils ont pu traverser. Certes, en tant que chasseur d'ombres, il savait que ce ne serait pas une partie de plaisir, mais que ça dégénère à ce point, non, quand même pas. Mais Torsten a toujours répondu présent, pour Sig et les autres, même s'il a été blessé une paire de fois, heureusement sans gravité, et veillant à retaper son parabatai avec encore plus d'attention que les autres - qui méritent déjà toute son attention de base, mais passons.
Et puis... Tout s'enchaîne. La dernière guerre dont Torsten se souvient, celle qui l'a mis dans cet état, où tout le monde semble prendre cher, avec des corps jonchant le sol, du sang un peu partout... Et lui. Son propre corps, transpercé par une lame, avant que ce ne soit le trou noir. Est-il mort ? Non, impossible, un mort ne peut pas avoir des flashs de souvenirs... Et Sig ? Où est-il ? Est-ce que... Non, même ça, ça lui est impensable. Ils ne peuvent pas avoir été tués au cours de cette bataille, impossible... Et si Sig était encore en vie ? Peut-être était-il toujours là, à l'attendre, quelque part ? Il faut qu'il le retrouve, et vite, ne serait-ce que pour s'assurer qu'il va bien...
C'est alors qu'il sent la douleur lui revenir en pleine face, alors que sa poitrine se soulève une fois, puis deux, puis trois, avant qu'il ne se sente comme aspiré dans un tunnel de lumière, toutes les images de ses souvenirs se mélangeant pour former un amas de couleurs informes.
D'un coup, les yeux de Torsten s'ouvrent, sur un environnement qu'il ne reconnaît pas, alors qu'il reprend son souffle, toussant et grimaçant de douleur. Son premier réflexe ? Souffler :
Sig...
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don't let the hard days win
Trop content que tu l'a pris
De ce que je lis jusqu'à maintenant, et bien, j'ai hâte de voir la suite
Laueee
Tout est nickel !
Laueee