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Franz Rosenthal • this fire is out of control

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Franz Rosenthal
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Franz Rosenthal
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Pseudo : petrichor.
Date d'inscription : 17/09/2023
Mundane
Franz Othello Rosenthal
an eye for an eye; a leg for a leg; a shot in the heart doesn't make it unbreak


Nom serais bien incapable de cacher racines germaniques si l'envie t'en prenais. rosenthal qui colle à la peau, qui reste un des derniers souvenirs de cette vie humaine si lointaine, qui rappelle d'où t'es parti. vallée de roses; qui allait sans doute bien mieux aux frères et sœurs.

Prénom(s) celui qui semble sonner comme manque d'originalité au sein de la famille; copier-coller de celui du géniteur, franz. as mis quelques années à s'y acclimater, à ne plus le haïr. homme libre, semblant d'ironie qui s'accorde bien avec signification du second prénom -othello-, richesse. n'as jamais cherché à prendre un alias au fil des années, avantage de sa banalité dans le pays natal; d'être assez court que pour être oublié par ceux qu'on se contente de croiser sans forcément s'attacher.

Âge l'éternité qui offre ses bras et seulement 335 années qui se sont écoulées, semblent aussi longues que beaucoup trop courtes. n'y prêtes de toute manière plus beaucoup d'attention, chiffre insignifiant qui ne pourra que de toute manière augmenter, alors qu'enveloppe corporelle a gardé les 33 années pour l'éternité.

Date de naissance enfant du milieu d'été; deuxième de ce qui allait devenir une grande fratrie, né sous la chaleur du 19 juillet 1687 dans la ferme familiale, au beau milieu de la bavière. seule terre foulée de ton vivant, attendras l'après pour pouvoir découvrir ce que le monde avait à offrir sous les reflets de la lune.

Race crocs qui ne demandent qu'à sortir à la moindre contrariété, n'as jamais été des plus doués pour cacher ta nature vampirique auprès des autres créatures obscures. la nuit le jour où tout a basculé quelques fois regrettée, si étais parfaitement à l'aise au départ avec cette nouvelle condition, certaines choses sont plus dures à accepter et vivre avec le temps, étendues au soleil peuvent manquer cruellement.

Particularité(s) accent est le plus marquant, toujours aussi présent après des années à pratiquer et à apprendre l'anglais, ne cherches pas spécialement à t'en débarrasser. passé a laissé de nombreuses traces un peu partout sur le corps, la plus visible d'entre elles -impossible à recouvrir d'une quelconque chemise ou habit- et l'une des plus vieilles, reste la cicatrice sous l'œil gauche profonde, difficile à oublier. à force de serrer les poings, as réussi à t'imprimer marque des ongles dans la chair des paumes, s'y logent de plus en plus inconsciemment au fil des années. rare cadeau qui a réussi à t'accompagner jusque-là; arbores au poignet vieux bracelet en cuir qui semble presque figé dans le temps, dont prends soin le plus et le mieux possible.

Faction as toujours -ou presque- préféré tirer ton plan de ton côté. es resté loin de la politique pendant des siècles, as toujours mis la priorité sur ta famille, biologique ou de cœur. es autant persuadé qu'une voix dans ce genre de camp ne peut pas changer énormément de choses, qu'on est jamais mieux servi que par soi-même. indépendant, ne comptes pas s'embarquer dans des problèmes plus grand que soi, préfères t'en tenir loin et te concentrer sur tes propres idéaux.

Occupation as trouvé refuge au beau milieu des livres. passion de ton frère aîné qui a finit par déteindre sur toi; en plus d'une rencontre et amitié bien plus tard avec deux frères, qui ont fini de te convaincre des bienfaits des récits, de l'importance de les faire passer de génération en génération. alors tenir cette boutique est un peu comme honorer leurs mémoires. libraire à l'île lettrée, t'occupes aussi de la reliures, réparation et de l'ornementation de certains livres aux clients qui le désirent.

Situation maritale sentiments ont toujours été brûlants, incandescents à l'égard de nathan. d'admiration au tout départ, et rapidement plus forts. trop honteux que pour les avouer au moment de la réalisation. les as laissé se faire doubler par de la haine après ce que t'avais pris pour une trahison, cette même haine qui aurait été prête à tout détruire, s'il n'avait pas réussi à te faire entendre raison. et au fond du fond, dans les tripes, n'avais jamais cessé de l'aimer. mais les choses ne sont jamais simples, réalité est que même si les sentiments sont partagés, il en a aussi pour une autre vampire. es aujourd'hui en trouple avec nathan et idunn malgré jalousie presque maladive. faut dire qu'il est difficile de dompter monstre aux yeux verts quand il a toujours pris une énorme place dans toutes tes relations. essayes de passer par-dessus un peu chaque jour, même si colocation avec idunn n'est pas toujours simple, que là où elle semble s'en amuser, ne fais que te vexer un peu plus à chaque fois.

Orientation sexuelle question qui ne s'était pas posée avant un bon bout de temps; parce que ça semblait tomber sous le sens que d'aimer les femmes, si simple de faire comme tout le monde. pensais pas que ce serait aussi complexe, as fini par accepter que ce n'était pas le cas, cherches encore sans savoir que t'es demiromantique; besoin de créer un lien profond avec l'autre personne avant que sentiments romantiques ne se mêlent à la partie.

Avatar & Crédits oliver jackson-cohen • petrichor.
Parlez-nous de votre personnage. Une petite anecdote ici et là pour mieux comprendre son caractère et ses petites habitudes. Vous pouvez parler de tout et n’importe quoi. D’ailleurs, nous demandons 7 anecdotes, mais tu peux en faire plus.


1. maigre nombre d'heures passées dans cette école de campagne ont surtout servi autant à te rabâcher rudiments de latin et d'éducation religieuse dont n'as plus que faire aujourd'hui; qu'à te marteler que -initialement gaucher- ce n'était pas la bonne manière de faire.  en es ressorti ambidextre, capacité qui n'a jamais été d'aucune utilité que ce soit dans les champs ou pour travailler le cuir. utilises encore aujourd'hui les deux; même si main préférentielle reste la gauche.

2. nervosité et impatience qui ont tendance à se traduire et se trahir de plus en plus dans les gestes au quotidien. doigts qui pianotent sur première surface trouvée, où qui commencent à malmener objet qui tombe sous la main; pieds qui ont tendance à s'agiter après à peine quelques secondes. as du mal à rester en place ou enfermé trop longtemps quand l'esprit n'est pas minutieusement occupé par l'une chose ou l'autre. silence total a fini par se faire horripilant après tant d'années, rappelle un peu trop la solitude qui a su se faire si lourde.

3. certainement pas maître des mots; encore moins en anglais mais as cet avantage de pouvoir potentiellement utiliser un autre moyen de communication; le dessin. n'en parles pratiquement jamais, passion qui s'est perdue au fil des années, à force d'accumuler toute cette amertume, de se concentrer sur autre chose. n'as plus jamais retrouvé ce plaisir de s'y plonger, ce qui avait tant été un refuge dans l'enfance est resté avec cette vie passée. ne t'es pas pour autant débarrassé du carnet utilisé, ni même de la manie de griffonner, gribouiller dès que bout de papier est à portée de main.

4. as longtemps vécu à l’écart, sans réellement s’intéresser à l’avancée concrète des civilisations. es resté bloqué quelques dizaines d’années en arrière, voire plus, en matière de technologie. si côté pratique a pris le dessus, qu’essayes péniblement de rattraper le train en question en plein vol, patience plus que limitée freine et ralenti les progrès que tentes d’accomplir au quotidien. téléphones se sont enchaînés au fil des dernières années, certainement pas la cause d’obsolescence programmée, dommages collatéraux ou intentionnels de l’humeur variante.

5. minutie insoupçonnée qui arrive à prendre le dessus lors qu’elle est nécessaire, spécifiquement lors des travaux manuels. demandent généralement énormément de concentration, en oublies agressivité et défensive habituelles pour faire au mieux. capable de rester des heures sur le même projet, le même objet tant qu’il n’est pas parfaitement fini. souci des détails qui est bien rapidement ébranlé lorsqu’on touche à tes affaires, qu’on ne fait pas les choses de la même manière que la tienne.

6. pourrais passer comme fermé d’esprit, par ce mal cruel à accepter le fait qu’il y ait plusieurs développements possible pour arriver à la bonne réponse. par le ton parfois trop pressé, par l’intonation qui tient encore bien trop de l’allemand. besoin de comprendre directement, de ne pas rester dans le flou, tout comme besoin de routines, de concret pour avoir l’esprit un tant soit peu calme au long de la journée. préfères avoir la situation bien en mains plutôt que de laisser place à trop d’improvisation, de laisser place à un hasard qui pourrait bien plus mal faire les choses que de les améliorer.

7. pas matérialiste pour un sou, mais pourtant, il y a une boîte, une seule -soigneusement gardée et rangée- à laquelle il ne vaut mieux jamais toucher, à laquelle tu tiens bien trop. rares souvenirs du passé, ceux qui n’ont pas été détruits dans l’attaque du clan. comme lettre à moitié brûlée de jörg, dont l’encre se fait difficilement visible aujourd’hui ; bouquin offert par jacob et wilhelm ; vieille bague de fiançailles de dimitri dont il n’avait jamais réussi à se séparer, vieux cahier en lambeaux d’almyra et encore bien d’autres.




loyal
obstiné
franc
susceptible
persévérant
rancunier
volontaire
colérique

Quaestiones
1. Les guerres, obscure et féérique, ont causé la perte du Monde Obscur comme on le connaissait. Y aviez-vous joué un rôle ou bien avez-vous été juste un spectateur, un réfugié ?
Qu’on se le dise, n’en as rien à caler des guerres et de la politique en général. As déjà bien assez à faire avec toi-même et cercle de proches. Tendance à te focaliser sur eux, sur leur bien-être. Sans doute pour ça que ne pouvais pas rester les bras croisés pour autant, pas lorsque la guerre est arrivée à vos pieds. Instincts ont pris le dessus en un rien de temps, occasion parfaite de laisser rage éclater comme bon lui semblait, de la laisser prendre le dessus, même si elle ne rendrait jamais rien ni personne, que mains ensanglantées n’ont en rien rassuré ou empli trou béant laissé par les anciennes pertes.

2. Votre arrivée à Alicante a forcément été un grand changement. Jusque là, hermétique au monde extérieur, la vie a du s’adapter aux changements mondiaux. Y avez-vous trouvé votre place ? Vous êtes vous bien acclimaté ? Ou au contraire vous sentez vous comme un étranger entre ces murs ?
as toujours eu du mal à te faire ta place, n’as jamais réellement eu de maison à proprement parler, et seul endroit que t’as daigné considérer comme tel était ce clan en roumanie. bien que portes plus d’importance aux personnes qui t’entourent qu’au lieu, n’as pas encore eu le temps de te faire à alicante, émets quelques doutes sur le fait que tu puisses t’y sentir totalement comme chez toi un jour. encore trop l’habitude du monde extérieur, de nature qui pouvait tant offrir et des espaces ouverts vers lesquels tu te dirigeais plus facilement. impression de temps à autres d’être plus lion en cage qu’autre chose, même si famille recomposée aide à garder le cap, au moins un minimum.

3.Qu’attendez-vous des représentants de votre espèce lors de la négociation des prochains accords ? Êtes-vous optimiste ou bien pensez-vous que cela remettra le feu aux poudres ?
pas du genre à être optimiste, as toujours préféré voir le verre à moitié vide, à s’attendre au pire pour pouvoir être prêt à rebondir à toutes les situations possibles ou presque. as trop vécu que pour croire à cette entente entre tout le monde, même si avez pu prendre un nouveau départ après cette guerre. guerres qui se ressemblent et se suivent, doutes qu’un jour elles puissent prendre fin, doutes que calme puisse prendre alors qu’espèces continuent de se côtoyer.

4.Aujourd’hui, le monde va une nouvelle fois changer, quelles sont vos aspirations pour l’avenir, vos objectifs ?
première fois qu’essayes de te poser correctement quelque part depuis des années. avais pris habitude de bouger constamment ce dernier siècle, n’avais jamais réellement considéré avenir au milieu d’un semblant d’une autre famille, d’une vie plus simple sans avoir hargne constamment au fond des tripes. réapprendre à vivre en société, à avoir vie plus posée, ne plus être séparés des êtres les plus chers, de ceux qui rythment désormais le quotidien.

Pseudo petrichor. Âge touuujours pas la trentaine  nani  Comment es-tu arrivé par ici ? c'est une très longue histoire mais je vous lâche pas  drama Type de personnage un ancien scénario de  @Nathan Lancaster 👀  coeur  DC ? pas encore mais on sait tous que ça craquera à un moment ou à un autre  sisi  Un petit mot pour la fin ? bouffon; juste prck ce mot est vraiment laid que ce soit par écrit ou à l'oral, vous en faites ce que vous voulez (mais sinon beaucoup trop contente d'être de retour ici et de vous retrouver, vous avez fait un travail de malade en plus là j'ai tellement hâte  pleur  coeur )
SHADOWHUNTERS :  FALLEN BROTHERS | 2023
Franz Rosenthal
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Mundane
Character Fabula
Everyone is afraid of something. We fear things because we value them. We fear losing people because we love them. We fear dying because we value being alive. Don't wish you didn't fear anything. All that would mean is that you didn't feel anything



sun: cancer ♋︎ ; rising: virgo ♍︎; moon: scorpio ♏︎ • isfj-t (defender) •  
it's highly likely that he's on the spectrumdemiromantic

︶꒦꒷✧꒷꒦︶



rothenburg ob der tauber ; coin perdu en bavière alors. ferme un peu à l’écart de la ville, dans la vallée juste à côté, là où l’eau est plus facilement irriguée. champs à perte de vue à l’horizon d’un côté, tour du château de l’autre. ferme qui tourne à plein régime, tout le monde ou presque y mettait du sien. ne manquiez jamais de mains, un des avantages de la famille nombreuse. désavantage se creusait dans le nombre de bouches à nourrir qui se multipliait au fil des années. t’étais trop rapidement rendu compte que vous n’étiez réduits qu’à ça au regard de votre père, qu’un gouffre à toutes ces économies qu’il se rêvait à faire alors que derrière, le peu qu’il arrivait déjà à tirer finissait régulièrement à la taverne. ne se cachait jamais en rentrant du malheur que cette vie familiale pouvait lui procurer, répéter sans cesse qu’il n’avait jamais voulu le moindre morveux. ne t’es jamais trouvé un seul point commun avec ton père, outre le prénom, n’a jamais réussi à t’entendre avec lui non plus, si peur t’habitait dans les plus jeunes années de ta vie, as fini par prendre décision et position de protéger reste de la fratrie du mieux que tu le pouvais dès le moment où défoulements du géniteur ne se contentaient plus de s’abattre sur meubles et mobilier de la maison. ça s’était empiré durant l’hiver 1693. traînez le plus de temps possible dehors pour l’éviter, n’aviez pas grand-chose à faire pour la ferme non plus si ce n’était s’occuper des animaux et constamment veiller sur les réserves de bois. sauf qu’à force de rester dans la neige, de revenir trempés tous les soirs, ilse était tombée malade. plus les jours passaient, plus son état empirait. aviez dû finir par faire venir médecin du village, constat sans appel, il lui faudrait des remèdes qui n’étaient pas donnés. avais l’espoir que récoltes de l’été avaient été suffisantes que pour pouvoir vous les payer, mais n’avez jamais vu la moindre ombre de ces fioles. à l’inverse géniteur accumulait les bouteilles, sans jamais se soucier de sa fille ou de son état. n’aviez rien pu faire de plus pour elle, condamnés à attendre que ça se finisse pour ilse. ambiance n’avait plus jamais été la même dans la famille, atmosphère morbide, peur constante qui prenait aux tripes de ton frère ainé et des tiennes.

︶꒦꒷✧꒷꒦︶



le vent soufflait sous les charpentes de cette sonorité fantomatique, passait dans le moindre trou du toit, secouait morceaux de pailles qui vous entouraient, emmêlait un peu plus les cheveux de käthe, nichée entre tes bras. plancher grinçant, ponctué de bruit familier de famille de souris qui se déplaçait, avait décidé de passer l’hiver chez vous, maintenant que kätzchen avait officiellement disparu. t’étais bien gardé de dire à tes cadets que t’étais tombé y a quelques semaines sur la dépouille du félin, dommage collatéral de plus que t’avais été enterrer un peu plus loin. fallait dire qu’il vous avait été bien utile jusqu’à présent, faudrait trouver un autre moyen de mieux protéger les récoltes dorénavant. pas le soucis du moment; bruit de vaisselle au loin, de celle qu’on lance délibérément, qui s’était heureusement écrasée contre un mur ou contre le sol plutôt que sur sa cible. « j’en ai marre, il fait froid, et ça fait des heures qu’on est cachés là, elle est trop nulle, elle nous trouvera pas, elle est trop occupée avec père. » pour sûr que jörge en avait marre, aviez persuadé vos cadets, wilfried et toi, de jouer à cache-cache en entendant votre géniteur rentrer, avait commencé directement à hurler. règles changées pour pouvoir vous réfugier ensemble dans le grenier, au milieu des réserves, calés contre quelques bottes de pailles en espérant avoir un peu plus chaud contre. « fried va vous lire une histoire, mh ? » gorge qui se serrait, sachant pertinemment ce qui t’attendait une fois les pieds hors du grenier, préfères détourner ton regard de celui de wilfried, bien trop inquiet, bien trop conscient de ce qui allait se passer. portes les yeux sur käthe, ravie de pouvoir écouter une histoire, quitte tes bras pour ceux de votre aîné en un rien de temps. Préfères ne pas t’éterniser, plus facile de t’éclipser alors que leur attention était prise par wilfried.
intérieur sombrement silencieux, une fois descendu. N’annonçait rien de bon, bien au contraire. après à peine quelques mètres, n’as même pas besoin de l’entendre arriver, alcool empeste déjà dans la pièce avant que cette poigne n’agrippe l’épaule, sur un des bleus déjà présents. « where the fuck were you, little bastards ? » semble chercher du regard reste de la fratrie, accapares son attention le plus rapidement possible d’un « where your fatass can’t reach us. », faussement assumé avant l’énième descente aux enfers.

traduction:

︶꒦꒷✧꒷꒦︶



tout ne faisait que s’empirer, à tous les niveaux. relation déjà inexistante avec tes parents s’effritait, tenais de plus en plus tête à tes dépens, toujours dans cette optique de vouloir protéger la fratrie. avais failli à ce rôle avec lore, petite dernière qui avait du mal avec l’agitation au sein de la famille, du mal avec les cri qui résonnaient bien trop au sein de la ferme. pas rare qu’elle ne se mette à chouiner pendant des heures. trop pour votre géniteur qui n’avait trouvé de mieux que d’utiliser une fois de plus violence pour la faire taire, comme avec tout ce qu’il ne lui plaisait pas. avais tout essayé pour la calmer ce soir-là, jusqu’à ce paternel ne s’en mêle, ne la prenne de tes bras et ne réussisse à la faire taire, à jamais. n’en as pas dormi pendant des jours, à repasser scène dans la tête, à te dire que t’aurais dû réagir, à te dire qu’il fallait agir pour le reste de la fratrie. as d’autant plus endossé le mauvais rôle du point de vue de votre géniteur, prenais à la place des autres dès que tu le pouvais. n’en a jamais rien regretté quand en échange, atmosphère semblait s’être allégée dans la fratrie, sourires plus fréquents, certains avaient pu retrouver sorte d’insouciance. années passaient, continuais de chercher un moyen de vous sortir de là. voulais travailler, te lancer dans la vie active au village, alors que parents espéraient un futur tout tracé à la ferme. énième sujet de discorde entre vous, qui avait encore plus mal tourné que d’habitude ; géniteur te balançant que t’aurais dû mourir à la place d’une de tes deux sœurs, que ça lui aurait facilité la vie. avais quitté la ferme le soir même après une lettre adressée à ta mère, et promesses faites à chacun de tes frères et ta sœur que tu reviendrais bientôt pour eux.

︶꒦꒷✧꒷꒦︶




rosenthal family in 1703
the father; franz (senior)
the mother; theresia
the big brother; wilfried
the second one; franz (junior)
the third one; jörg
the biggest sister (✞); ilse
the fifth one; ewald
the second daughter; käthe
the little one (✞); lore




rothenburg ob der tauber, 27 octobre 1703
lettre laissée sur le plan de la cuisine, est restée à jamais sans réponse


mère,
c'était la dernière fois que je mettais les pieds ici. sans doute la dernière de mes lettres que vous lirez, sauf si vous y donnez suite. vous avez décidé de baisser les bras, mais ce n'est pas mon cas. wilfried, jörg, ewald et käthe n'ont pas à continuer de subir les conséquences de vos erreurs, peut-être que vous, vous vous y complaisez, mais ne les laissez pas au même sort que lore et ilse. ils méritent bien mieux, méritent de se sortir de là. ils sont tout ce qu'il me reste, alors je les y aiderai, jusqu'au bout, même si ça doit prendre des années, même si ça me coûte tout ce que je pourrai gagner. je n'ai jamais rien demandé jusqu'ici, alors j'ose espérer que vous tiendrez compte de cette unique demande; gardez-les le plus éloigné possible de lui.

il ne changera pas, jamais. il ne sait faire que des promesses creuses, s'en prendre à sa famille plutôt qu'à lui-même. j'espère que vous arriverez à vous en rendre compte un jour, avant qu'il ne soit trop tard pour vous. peu importe la porte qui pourra m'abriter, elle vous sera toujours ouverte, le jour où vous daignerez ouvrir les yeux.

si il tombe sur cette lettre, que vous la lui montrez, grand bien vous fasse. il peut venir, il peut me chercher, je n'ai plus peur de lui. ce n'est pas une fuite, c'est me donner toutes les chances de nous en sortir. c'est la promesse de lui enlever tout ce qui peut lui rester, de ne rien lui laisser, qu'il souffre s'il en est capable, qu'il crève de la pire des manières.

adieu

︶꒦꒷✧꒷꒦︶



t’es retrouvé à la rue tout un temps, acceptant tout et n’importe quoi comme travail au village, prenant toujours le temps d’écrire à ta fratrie, que ce soit pour les rassurer ou juste pour donner des nouvelles. n’as jamais baissé les bras, usé de tout pour arriver à ne gagner ne serait-ce qu’un peu d’argent. sautais sur chaque occasion, déterminé comme jamais, même si ça ne menait pas toujours à grand-chose. puis un jour, une porte s’ouvrit. atelier qui travaillait le cuir, tenancier assez âgé qui recherchait un apprenti à former pour qu’il puisse reprendre ledit atelier en temps et en heure. n’avais pas hésité à accepter sans réfléchir une seule seconde. travail qui t’assurais un avenir et des revenus réguliers, en plus d’avoir un logement dans sa famille. c’était tout ce dont t’avais pu rêver, ou presque. ça n’avait pas été facile de tout assimiler au départ, de devoir tout apprendre mais avait fini par t’en sortir, mieux que ce qu’il n’avait espéré apparemment. travailler en ville avait ses avantages aussi, mentor que t’avais désormais semblait un minimum réputé, comptait plusieurs connaissances importantes dans son entourage. alors au fil du temps avait réussi après quelques mois à lui parler de ton frère, wilfried, de sa passion et ses talents grandissants pour soigner les autres. en un rien de temps, on lui avait trouvé un médecin qui lui aussi, avait besoin d’un apprenti. bien évidemment que ton aîné avait tout donné, s’était démarqué et se plaisait dans sa nouvelle condition. peu après, ewald avait pu trouver aussi un travail au village, nom de rosenthal commençait à être plus connu pour les adolescents et jeunes adultes débrouillards que pour fermier colérique qui passait majeure partie de son temps à la taverne. commenciez à voir le bout de l’enfer, même s’il restait encore jörg et käthe à tirer d’affaire.

︶꒦꒷✧꒷꒦︶



journée plutôt remplie à l’atelier, cales aux mains ne t’empêchaient pas de continuer, tenais à finir les commandes de la journée, même les moins urgentes, quand mentor était arrivé en compagnie de sa fille. t’étais arrêté dans ta tâche un instant, pour pouvoir les regarder arriver, t’apprêter à les saluer, mais aîné t’avait devancé. « tu connais sigrid ? » l’avais déjà croisée, vue à plusieurs reprises lorsque tu avais pu manger chez eux, ou encore rester à pas d’heures par souci du détail, souci du travail bien fait. « bien sûr. » acquiesces avant d’accorder un geste de la tête à la jeune fille qui était entrée quelques minutes plus tôt, t’adresses un signe de la main en retour, le regard baissé, la tête légèrement rentrée dans les épaules, un sourire niais sur les lèvres. devait peut-être vouloir une nouvelle ceinture, ou nouvelles chaussures.
« qu’est-ce que tu penses d’elle ? » haussement de sourcils face à cette question qui ne semblait n’avoir rien à voir avec le travail. désemparé, reste coi quelques instants, hésitant. ne savais pas quoi répondre, alors autant être sincère, non ? c’était certainement ce que ton supérieur recherchait. « elle est ba- » « elle est magnifique hein ? » blanc qui s’installe le temps de la deuxième réflexion. banale. c’était ce que t’allais dire, banale. c’était ce que tu pensais sincèrement, profondément. ne voyais rien de spécial en elle, que ce soit en bon ou en mauvais. sens l’étau se resserrer, ne pouvait décemment pas lui donner tort. « o-ouais, c’est ce que j’allais dire aussi. » tape dans ses mains d’un air enchanté, alors que gloussement provenait de sa dite fille, toujours dans le coin de la pièce. « je le savais ! je te l’avais bien dit sigrid ! » déglutis en assistant à la scène, semblant de frisson qui remontait l’échine en sentant que ça prenait tout sauf une tournure qui te plaisait. tout ce que tu voulais, c’était garder ta place dans cet atelier, continuer de gagner de l’argent, travailler toujours et encore pour aider ta fratrie, continuer de les sortir de l’enfer dans lequel vous aviez pu tous baigner à une époque. « écoute franz, vous vous plaisez visiblement tous les deux- » ah bon, breaking fucking news. « -mais vous êtes tous les deux un peu…timides, tu sais que je serais -on le serait tous dans la famille d’ailleurs- plus que ravi si tu me demandais sa main ? » non. vraiment pas. comment vous en étiez arrivés là ? regard se porte su sigrid dont le teint rosit à vue d’œil, sourire aux lèvres qui semble répondre à celui de son père, attendent clairement une réponse de ta part et panique s’installe, ne veux et ne peux pas décevoir celui qui avait ton destin entre ses mains. « oui ? » malgré l’incertitude, le manque de conviction, le manque de mots, entendent évidemment ce qu’ils souhaitaient.


︶꒦꒷✧꒷꒦︶



n’avais pas prévu le moins du monde d’épouser sigrid, mais n’avais pas réussi à refuser. par peur de perdre ton travail, parce qu’après en avoir discuté avec tes frères, vous étiez rendus compte que ce serait même possiblement gagnant pour vous, pour votre famille. te rapporterais une place plus importante au sein du foyer de ton mentor, plus aisé que le vôtre, plus reconnu aussi dans le village. alors avais accepté, sans rien connaître à l’amour, sans rien connaître à quoi pouvait bien ressembler une relation saine. mais mariage à peine acté, quelques semaines avaient suffi pour que prétendants ne s’intéressent à käthe, aviez gardé un œil sur eux, même si votre cadette avait un caractère tout aussi trempé que le tiens, savais parfaitement ce qu’elle voulait. de ton côté, avec sigrid, tout s’était bien passé les premières années entre vous. mariage non consumé qui tenait uniquement de la camaraderie. t’allait parfaitement, avais mis du temps à comprendre qu’elle, cherchait plus que ça. mais ne pouvais pas faire semblant que c’était réciproque, avais tout essayé pour le lui faire comprendre, mais continuait d’insister. avais opté pour la tactique de l’absence, quand n’étais pas à l’atelier que t’avais repris à la mort de son père, allais voir tes frères, ta sœur, ou traînais en ville, à proposer services à gauche et à droite. c’est en fin 1720 que tu l’as croisée pour la première fois, hedwig. nouvelle âme à rothenburg ob der tauber, avait déjà réussi à faire tourner des têtes en quelques jours à peine. arpentait presque quotidiennement les rues de soir, s’était rapidement faite connaître des femmes comme le loup blanc, à éviter, à tenir le plus hors de portée des époux. si ta situation avec sigrid ne s’était améliorée, elle n’avait pas pu s’empêcher de s’en faire, de tomber dans la jalousie. avais du mal à comprendre, parce que ne lui trouvais strictement rien à cette hedwig, lui avais parlé deux fois, tout au plus. avais bien d’autres choses à faire que de la regarder battre des cils à longueur de soirée. à vrai dire, au fil des mois, c’était plutôt hedwig qui avait l’air de chercher ta compagnie. la croisais de plus en plus régulièrement, te collait de plus en plus. avais eu besoin de l’intervention de jörg pour comprendre qu’elle te faisait des avances, avais essayé de lui expliquer par la suite à hedwig que ça ne t’intéressait pas, mais plus les mois passaient, plus elle continuait. c’est un soir de février 1721 que tout s’est fait flou ; que souvenirs se mélangent. soirée qui n’avait rien d’alcoolisé, as toujours refusé de toucher à la moindre goutte d’alcool, et pourtant esprit plus qu’embrouillé en sa présence. n’apprendras que bien plus tard, qu’elle avait usé de son incanto à ce moment, pour que tu la suives cette nuit. nuit qui allait changer ta vie à jamais, nuit pleine de promesses, nuit où seuls quelques fragments sont restés, goût ferreux de son sang, force inhumaine autour de ton cou avant le trou noir complet. souvenirs refont surface en même temps que toi, dans le  froid glacial d’un des champs, en sortant de terre, hedwig attendant juste à côté, sourire aux lèvres.


'cause she walks like a saint,
floats like an angel
sharp like a knife under the table
can't feel my face,
i should've stayed home
i know what she's doin',
she's a lethal woman

︶꒦꒷✧꒷꒦︶





the night that turned everything into red
entendais tout tellement mieux, tellement plus fort que ça en donnerait presque mal à la tête, couplé aux odeurs qui se faisaient toutes entêtantes, comprenais pas le manège d’hedwig, à te forcer à garder les yeux fermés, comprenais encore moins où elle voulait t’emmener. t’avait parlé de l’urgence endéans les vingt-quatre heures de boire du sang humain. quand elle enlève enfin ses mains, lui fais directement face, fronce les sourcils en reconnaissant abords de la ferme où t’avais pu grandir. « qu’est-ce qu’on fout ic-» « franz ? » timbre de voix que tu aurais reconnu entre mille. impression que cœur pourtant dès à présent mort, lâche. impression d’avoir raté une marche en réentendant la voix de ton géniteur. hedwig et son sourire sortent directement de l’esprit, mets quelques secondes avant de te retourner.
les années ont passé, c’était à lui désormais de relever la tête pour te regarder. douze ans sans l’avoir recroisé, sans ne lui avoir plus parlé. pieds ancrés dans le sol, refuses de trembler encore une fois devant lui, refuses de lui faire ce plaisir. a l’air bien plus qu’en mauvais état que dans tes souvenirs et ne peux que t’en réjouir. « qu’est-ce que tu viens foutre ici ? » agressivité en guise de retrouvailles, fallait croire que certaines choses ne changeraient jamais. « brûler ce qui nous reste ? t’en aurais pas le courage.» certainement pas la pire des critiques qu’il avait pu te faire. offre une excuse en or pour te dérober à son regard, à porter le tiens sur la grange que t’aurais en effet, pu te décider à brûler il y a des années de ça. mais premiers touchés aurait été le village, qui n’avait rien demandé. « t’as toujours été une grande gueule, mais ça s’arrête là. t’as jamais rien su foutre d’autre, à part subir et fuir. » tressaillement sur le visage, savais qu’il cherchait à te faire réagir, qu’il cherchait points faibles, n’importe lesquels. « tu vas le laisser longtemps te parler comme ça ? » hedwig et son impatience qui rivalisait avec la tienne, hedwig dont les bras viennent entourer le tiens. « c’qui ça, ta pouffiasse ? » fureur d’hedwig qui monte en flèche, la sentait jusque dans tes os, avais même cet dérangeante impression qu’elle se logeait sous ta peau. enfonce ses ongles dans ton bras, semble se reprendre après quelques secondes pour planter ses yeux dans les tiens. « janvier 1696, qui t’as cassé le bras ?- » douleur fantôme qui prend à l’énonciation du souvenir. «-mais c’était loin d’être le pire, mh ? quel âge t’avais quand tu t’es retrouvé dans un état assez lamentable que pour rester cloué plus d’une semaine sans savoir bouger ? qui s’est défoulé pendant ce temps-là sur wilfried ? qui a préféré se payer à boire plutôt que de prendre les remèdes d’ilse ? qui n’a pas supporté son propre enfant pleurer ? on pourrait encore continuer pendant des heures, mais il n’y a qu’un seul coupable à tout ça, franz.» poitrine se soulevait bien trop rapidement, bien trop inutilement, mais réflexes humains collaient encore à la peau, étais loin d’y faire attention, tremblais de tous les membres, certainement pas de peur, mais de ce qui s’était transformé en rage pure et dure. créatrice te relâche pour lever presque mollement le bras vers votre interlocuteur. « lui. » tout revient dans la gueule, en un coup. toutes les fois où t’avais retrouvé wilfried persuadé d’être un moins que rien après avoir eu à faire avec votre aîné. jörg, ewald ou käth en pleurs, les blessures de chacun. ilse en train d’agoniser sur son lit de mort, lore impossible à calmer, qu’il t’avait arraché des bras, qu’il avait tuée dans un excès de rage. excès de rage en miroir désormais, te possédait. rôles inversés l’espace d’un instant, peur qui se figera à jamais dans son regard, n’arrivait pas à prendre le dessus pour la première fois. forces complètement inégales, à tel point que ça en est bien trop facile d’atteindre sa jugulaire, crocs qui s’y enfoncent bien plus rapidement que dans du beurre. os qui craquent sous la violence, trouves équivalent de poupée de chiffon entre les bras, que tu laisses retomber une fois vidé de son sang. bruit sourd, bruit lourd, mais n’en as pas assez de le voir là sans vie, voudrais l’exterminer. qu’il soit méconnaissable, qu’il n’y ait plus rien à enterrer, ne laisser à personne l’occasion de le pleurer.
relèves la tête et y a ta mère à la fenêtre, montre plus d’émotion à la perte de ce connard qu’à celle de ses deux filles. hedwig se rapproche, pose une main sur ton épaule qui se resserre légèrement, atteint ton oreille comme elle peut. « d’une pierre deux coups ? » innocemment lâché. proposition alléchante, goût du sang restant en bouche qui ne demandait qu’à en faire couler d’autant plus.
« non. » amer, te bats contre ces nouveaux instincts qui te poussaient à faire véritable boucherie de la désormais dernière habitante de la ferme. n’avait que ce qu’elle méritait, part de toi regrettais déjà d’avoir précipité la fin de géniteur, fin bien trop rapide, bien trop facile. « tu risques de le regretter, franz. » pointe de contrariété dans la voix d’hedwig, n’a pas l’air d’apprécier que tu ne suives pas son idée, n’apprécies pas qu’elle insiste. «qu’est-ce qu’tu comprends pas quand j’te dis non ?» tires d’un coup sec ton bras pour le dégager de ceux de ta créatrice, l’entends vaguement jurer alors que t’as déjà tourné les pieds, évité soigneusement cadavre qui y gisait.


he's not a bad kid
but he had to do it
he couldn't not
he had to face off
he's not a bad kid
but he had to do it
he had to crack
he had to kill pop

︶꒦꒷✧꒷꒦︶



bien que n’avais jamais demandé cette nouvelle condition, ne t’en plaignais pas non plus. ne t’étais jamais senti aussi puissant, aussi bien qu’en étant humain. tout avait l’air possible, à ta portée. tout, ou presque. hedwig était omniprésente, mais pas pour t’aider, pour mettre pression constante, semblait vouloir te mettre dans un moule, te garder sous sa coupe. ne cessait de répéter qu’elle avait des projets pour vous, projets qui lui étaient tous bénéfiques. n’avait pas duré bien longtemps, avant qu’elle en ai marre que tu lui tiennes tête. mais ne comptais plus te laisser marcher dessus, par qui que ce soit, créatrice ou non. aurais pu t’y plier un minimum si elle t’avait laissé ton mot à dire, mais s’attendait simplement à ce que tu lui obéisses au doigt et à l’œil. elle avait fini par t’envoyer balader en te disant de te démerder par toi-même si t’étais si intelligent que ça. avais voulu lui prouver que tu pouvais t’en sortir, que t’arriverais à continuer ta vie comme tu l’entendais, mais en mieux. persuadé de pouvoir défendre fratrie de tout mal si besoin s’en faisait ressentir, de leur assurer et t’assurer avenir sans faille. sauf que c’était simple sur papier, de gérer cette nouvelle condition. mais en pratique ? tu t’étais vite retrouvé dépassé, mais refusais de retourner vers hedwig qui, tu le sentais bien, continuait de rôder dans le coin. n’attendait sans doute que ça, que tu reviennes en rampant vers elle. mais t’étais tourné vers ton frère à la place, vers wilfried, en te disant qu’il pourrait te fournir du sang plus facilement, sans que tu ne succombes à l’envie de mordre quelqu’un. mais sa réaction avait été tout, sauf celle espérée. avait refusé au début de te croire, puis après quelques jours de réflexion, avait dû se rendre à l’évidence. avait compris la soudaine mort de votre père, l’état dans lequel il avait été retrouvé. et pour la première fois de ta vie, c’était bien un regard effrayé qu’il avait posé sur toi. le même qu’il avait eu jusqu’à présent pour votre géniteur, et c’était bien ce qui t’avait le plus blessé. encore plus que le fait qu’il te fasses remarquer que tu n’avais plus rien d’humain, et tout d’un monstre. avait pris peur wilfried, peur que tu finisses peut-être par t’en prendre à lui, t’en prendre à eux, même si t’aurais préféré mourir de faim plutôt que de toucher à un seul cheveu de tes frères et sœurs. avais naïvement pensé qu’il l’aurait compris. à la place, il t’avait repoussé pour la première fois de votre vie, demandé, prié que tu ne t’approches plus d’eux. t’étais persuadé que ça lui passerait, qu’il comprendrait avec le temps et s’y ferait. mais galérais à trouver de quoi te nourrir correctement, à continuer de travailler toute la journée en évitant rayons du soleil sans éveiller les soupçons, surtout auprès de sigrid, auprès de ta famille. käthe était venue te rendre visite une fois, persuadée que tu couvais quelque chose, un jour où t’étais particulièrement affamé. t’avais été à deux doigts, deux doigts de lui sauter dessus pour te sustenter. avais compris à ce moment que la peur de ton frère était plus que réelle, plus que justifiée. que le plus grand danger qu’ils encouraient désormais, tu ne pourrais jamais les en protéger de ton plein gré, que le plus grand danger qu’ils encouraient désormais, c’était tout simplement toi. cœur qui s’était déchiré lors de cette réalisation, lors de cette décision de partir loin d’eux, loin de tout, pour leur bien. t’étais rassuré en te disant que tu pourrais toujours leur écrire, que tu pourrais toujours revenir de temps en temps, pour veiller que tout allait bien. si tu survivais jusque-là. avais erré en allemagne, dans d’autres coins à la recherche de vampires un tant soit peu pacifiques, en vain. étais bien tombé sur quelques clans, mais plus que fermés. avais continué de t’éloigner, en essayant de faire le moins de grabuge possible, en te nourrissant pratiquement exclusivement d’animaux. mais ce qui pesait le plus, c’était bien la solitude, après avoir été entouré toute ta vie. as dû aller jusqu’en roumanie pour que tout finisse par changer, alors qu’avais presque tout abdiqué, qu’état était au plus mal.

︶꒦꒷✧꒷꒦︶



avais dépassé le stade de la soif, tellement la faim se faisait ressentir. cercle de la chasse s’était fait vicieux, n’avais plus la force nécessaire pour être assez rapide, assez discret afin de prendre en chasse le moindre animal, devais forcément boire du sang pour pouvoir rechasser tant soit peu correctement. plus rien ne semblait avoir de sens, avais de plus en plus de mal à te raccrocher à ce qu’il y avait autour de toi, jusqu’à cette odeur. celle d’un, ou d’autres vampires. si n’arrivais déjà plus à faire le poids face à un lièvre, n’avais aucune chance de le faire face à un autre enfant de la nuit, peu importait son âge. finalement, serait peut-être plus rapide et plus libérateur que de mourir de faim. silhouettes de deux semblables se dressent sous tes yeux, as tout juste la force et le réflexe de grogner, pour essayer de paraître moins pitoyable que ce que ton état pouvait laisser penser. quitte à crever, autant le faire dignement. mais se parlent entre eux, n’en reste qu’un seul après leur conversation. faisaient-ils partie d’un clan ? est-ce que celui qui venait de partir était allé chercher le reste ? peu probable, ne représentais pas une menace assez grande et assez forte que pour devoir rameuter tout le monde. t’attendais à ce que celui qui était resté tente quelque chose, mais reste résolument appuyé contre un arbre, alors que de ton côté, tentais malgré l’état d’avoir tous les sens en alerte. recules de quelques pas lorsque son acolyte revient, même si attention fut rapidement axée sur l’animal mort qu’il avait ramené. sans demander son reste, était déjà reparti, te laissant seul avec le blond, qui te tendait premier semblant de repas que tu pouvais te faire depuis des jours.

instinct déchiré, entre rester sur ses gardes et se jeter sur la carcasse qu’il te tendait. deuxième option l’emporte après quelques secondes, besoin trop pressant, n’avais pas tenu face à la vue et l’odeur de l’animal offert sur un plateau d’argent. t’étais quand même reculé de quelques pas, dans le doute, montré des dents par habitude en vidant bien trop rapidement carcasse de son sang. mais le blond n’avait pas bougé d’un poil, n’avait rien tenté contre toi durant ces quelques secondes. si quantité de sang n’était pas suffisante pour que tu sois rassasié, t’avais au moins redonné un minimum de forces. assez pour te focaliser sur la faune environnante sans perdre des yeux ton sauveur, toujours dans la crainte qu’il ne change d’avis, que paix ne soit plus de la partie. mais se contente de te suivre du regard, te laisse jeter ton dévolu sur renard de passage, reprendre un peu plus de forces. même s’il s’agissait de leur terrain de chasse, ne semblait pas être un problème dans l’immédiat pour eux, pour lui, que tu t’y nourrisse aussi. « follow me.» n’avais pas compris un traître mot de ce qu’il pouvait vouloir dire, pouvait tout aussi bien être menaces que paroles rassurantes. « was ? » semblant de dialogue de sourd qui était entamé, incompréhension autant sur ton visage que sur le sien. « …don’t you speak english ? » secoues légèrement la tête, comprenais simplement qu’il n’avait pas l’intention de t’attaquer là tout de suite, que ne donnait pas l’impression d’utiliser la violence dans l’immédiat. « ich… verstehe nicht. »  avoué, mais le blond avait l’air de comprendre aussi bien l’allemand que toi sa langue. comprenez que ça allait être compliqué que de vous exprimer, mais interlocuteur ne se démonte pas pour autant, pointe un doigt vers lui-même. « nathan. » en déduis qu’il devait s’agir de son prénom, en es assuré lorsqu’il tourne son index vers toi juste après. « franz. » comme quoi, arriviez un minimum à quelque chose. dos de la main tourné vers toi, replie ses doigts par deux fois, comme pour te dire de le suivre. « come, franz. » comprends directement cette fois-ci, autant grâce au geste que parce que consonnance du mot était la même. hésites quand même quelques secondes, mais ne pouvais définitivement pas passer à côté de ce qui semblait être une main tendue.

︶꒦꒷✧꒷꒦︶



il t’avait ramené jusqu’à son clan, nathan. avais mis quelques jours, quelques semaines à t’y habituer, à revenir à semblant de sociabilité avec une espèce que tu ne connaissais même pas si bien que ça, malgré que ce soit la tienne. collais nathan plus que de raison, mais étais le seul au début à qui t’arrivais à faire un minimum confiance, avait la patience nécessaire pour t’apprendre correctement tout ce que t’avais pu rater après ta transformation, t’apprenais petit à petit l’anglais pour pouvoir parler avec les autres, avec lui. l’avais vu grimper les échelons au sein du clan, avais un moment eu un peu peur qu’il te laisse sur le côté, mais pas le moins du monde. étais resté à tes côtés, confiance que t’avais en lui était réciproque, à tel point qu’une fois devenu chef, il t’avait proposé d’être son bras droit, comme si ça coulait de source pour lui. première fois que t’avais eu cette impression d’être reconnu pour ce que t’étais, sans avoir à te battre pour le gagner, sans avoir à remuer ciel et terre. non seulement, savait ce que tu valais, mais l’utilisait à votre avantage. barrière de la langue ne vous avait pas empêché de continuer de creuser cette relation, cette amitié dont t’avais fini par douter de la nature après plusieurs années au sein du clan. t’entendais bien avec tout le monde, mais avec ton aîné, c’était drastiquement différent. avais fini par ouvrir les yeux sur ce sentiment qui pouvait t’habiter. celui que t’aurais dû certainement ressentir pour sigrid, qui n’avait jamais fait son apparition peu importait les années. n’avais pas voulu en parler au blond, de peur de tout gâcher, que ça ne soit pas réciproque et surtout, peur du rejet. déjà présente depuis toujours, qui s’était amplifiée depuis que ton frère t’avait tourné le dos. alors t’as préféré le passer sous silence, en attendant moindre parole, moindre signe de sa part qui aurait pu confirmer que l’attirance était réciproque. mais rien, alors avais tenté de faire comme si de rien était de ton côté, comme tu le pouvais. aviez bien d’autres choses auxquelles penser, pour le bien-être de votre communauté, pour que tout se passe le mieux possible

︶꒦꒷✧꒷꒦︶



« come on ! he’s just there, tell him! i’m sure he’ll be happy to see that you learn new words without his help too. » i never would have thought that dimitri would be concerned about my english learning, let alone consider helping me, but oh well. maybe he was in a good mood today, who knows. i don't know why it stressed me out, why it mattered so much to show these improvements to nate. but i had to take the plunge, i quickly caught up to him, a tentative smile on my lips. « i’ve always liked your cock.» no stuttering, nailed it on the first try. « sorry ? » nate seemed flabbergasted, yes, but badly. and why, why, why was this wichser of dimitri laughing?? i was totally lost and i felt nate’s look on me, not in the good way, not the single shred of pride in it. « yeah, the thing you have on your-» i pointed to his wrist, trying to indicate his watch. « dimitri told me it was an old word for it! » nathan sighed, looking at the second person involved in this story. « it’s not even the good word, dimitri. if you want to teach him something, at least do it properly. » dimitri tried to stifle a laugh, tears forming at the corners of his eyes. « don’t tell me it wasn’t a bit funny! » with furrowed brows, i continued to look at them alternately. « what did i say?? » i was understanding less and less of what was happening. « what is co- » nate shook his head, cutting me off in the process. « for god’s sake, don’t repeat it, please. » dimitri was clearly laughing is heart out, almost turning into a hyena. « you-you just complimented h-his penis.» finally a word in common in both languages. « i’m out of this. » without further delay, nate turned on his heels, while dimitri calmed down enough to speak again, although he still seemed unable to meet my eyes. « c’mon, i was just trying to help you.» i hesitated between strangling him or taking the chance to push him right into a sunbeam. « help me with what, arschgeige with each passing second, anger was building up slowly. i gritted my teeth to avoid any potential disaster. « with him. i don’t know how do you guys flirt in germany but you’re one of the most desperate case i’ve ever- » it was too much; i couldn't help but kick him in the shin, maybe he would stop his bullshit. « nathan! » unfortunately for dimitri, he was already too far to hear him, or didn’t wanted to deal that. « i’m gonna dead you. » that was more a growl than something else, a promise i won’t be able to fulfil.  « well, ‘i’m gonna kill you’ is the correct wording, but i’m pretty sure that everybody’s going to understand your idea with that face of yours. » i wasn’t allow to kill him, but no one specified anything about disfiguring him. of course this whiner couldn’t even stand one punch. « nathAN, FRANZ’S TRYING TO MURDER ME AND THE ENGLISH LANGUAGE TOO » i was still showing him what a real brawl was like when nathan deigned to return, probably out of pity for dimitri, and took me by the arm. « franz, please, leave him in one piece, maybe he’ll be useful one day. » i finally considered letting go of dimitri, preferring to follow and listen to nate after all. « haawn, cuties. » of course, he couldn't just leave it at that. « schlaf mit offenen augen, wenn du nicht willst, dass du heute abend mit den gedärmen draußen endest.»* i could have kept going for a while longer, but even for me, it was better to decide to stay quiet. « if you say so, but you know, i already feel threatened when you just say ‘guten tag’ »  i kicked in vain, sending as much dirt as possible his way, hoping it might get in his eyes. at least that made nate smile. «forget it, franz, and especially forget about classes with him next time, mh? »

*(dors les yeux ouverts si tu ne veux pas te retrouver les tripes à l'air ce soir.)



traduction approximative prck flemme du mot à mot avec un magnifique jeu de mots qui tombe à l’eau:

︶꒦꒷✧꒷꒦︶



années continuaient de filer, avais l’impression d’avoir trouvé nouvelle famille, même si t’y absentais quelques rares fois, pour retourner sur terre natale. si frères et sœur étaient naturellement décédés depuis bien longtemps, cette dernière avait laissée derrière elle petite fille, elle aussi enfant de la nuit. n’avais pas du chercher bien loin le comment du pourquoi, dès que t’avais compris qui était sa créatrice. refusais toujours à la voir, si lidwine pouvait te rappeler physiquement et même partiellement mentalement ta sœur, ne cherchais à prendre contact qu’avec elle. de son côté, avait refusé de quitter l’allemagne malgré la proposition de rejoindre votre clan, n’avais jamais forcé. aviez pris habitude et pli de vous retrouver quelques fois par décennie, t’avais présenté à quelques-unes de ses connaissances, humaines ou non. passait l’entièreté du reste de ton temps en roumanie, vie qui malgré routine que vous essayiez d’avoir pour éviter le plus de grabuge possible continuait d’être régulièrement ponctuée d’obstacles positifs ou non en tout genre. et peu importait le temps que ça prenait, trouviez toujours moyen de vous en sortir, en vous serrant les coudes.

︶꒦꒷✧꒷꒦︶



nathan had left for a few hours, not very far, but in doubt, you were a bit more on guard than usual, while life continued within the clan. not much to report except for a minor dispute over a hunting matter, and almyra's absence, which usually didn't take this long. you kept in the back of your mind that if she wasn't back within a few minutes, you would go in search of her. you didn't have to do it in the end, smelling her return, but mixed with a strange scent. you hadn't taken much time to find her, but immediately sensed that something was wrong. she, who was usually so reserved, showing so little, had a horrified expression, panic in her eyes, and had clung directly to your sleeve, gripping your wrist. she spoke too quickly for you to understand, catching only a few words, and even then. it took a few minutes to calm her down somewhat, enough for her to speak somewhat reasonably.

"she... she was going to die, franz, i couldn't... leave her there." her gestures became increasingly chaotic, and you didn't need much more to understand the situation. there was no need to rush her, or even to reprimand her while you had much more urgent matters to deal with. "gently, where did you bury her? we'll find what you need, don't worry." there was indeed cause for concern, but no need to exacerbate her anxieties. you would have to find human blood, far away, to avoid drawing any trouble. you would have to act quickly if you wanted to successfully complete this transformation. you would, of course, have to discuss it with nathan, as a new member wasn't to be taken lightly, especially not a newborn. but you couldn't reasonably leave almyra in this state, you couldn't let her down, nor leave her alone in this mess, as you were all in it together.



traduction:

︶꒦꒷✧꒷꒦︶



aviez fini par accepter ce nouveau membre dans le clan, jeune fille qui aurait dû avoir un avenir bien plus tragique que celui que vous lui aviez réservé, donné. avais pris à cœur sa situation, bien que moins qu’almyra qui se dévouait corps et âme pour sa nouvelle protégée. quelque chose qui avait un peu ébranlé la vie au sein du clan, en bien. comme nouveauté, tout le monde semblaitprendre sa part de responsabilité avec elle, même dimitri. vie semblait presque parfaite, à tes yeux en tout cas, avais l’impression d’avoir retrouvé vie de famille, sans ombre au tableau pour autant cette fois-ci. vie à protéger à tout prix, comme tous ceux qui t’entouraient. avais cette impression d’avoir finalement trouvé ta place quelque part, plus que jamais aux côtés de nate. te plaisais à imaginer que vous passeriez éternité de la sorte les uns aux côtés des autres.

ça aurait pu, sans cette nuit dévastatrice. nate avait du cette fois-là s’absenter un peu plus longtemps, pour pouvoir continuer de gérer correctement paix entre les clans. rien ne changeait de d’habitude, des autres nuits où il avait pu s’absenter. n’aviez rien vu venir, parce que tout était si normal en ce début de soirée. n’avais rien vu venir parce que  t’avais été le premier à qui ils s’en étaient pris. directement, dans le dos. n’avaient laissé pas la moindre chance, ou presque. étais suffisamment blessé pour leur laisser penser que t’étais tout bonnement mort. incapable de bouger, incapable d’ouvrir ne serait-ce que les yeux vu l’état dans lequel tu t’étais retrouvé. forces réduites à néant, pouvais qu’écouter ce qui se passait autour, almyra se déchaîner, tout faire pour se défendre, défendre sa protégée, voix s’éteindre après quelques secondes au milieu de toute cette panique. n’arrivais à rien d’autre, si ce n’était te vider de ton sang petit à petit, entendre les corps tomber un à un autour de toi, avant de perdre totalement connaissance.

lorsque les yeux se rouvrent, odeur de mort, plus que d’habitude qui traîne dans l’air. peines à te relever au milieu des corps, tous familiers. tentes tant bien que mal, de les faire se relever, de les réveiller, mais rien. ne pouvais que faire face au pire, qu’admettre qu’aucun n’avait eu la même chance que la tienne. avais rassemblé tes forces pour finir de faire le tour du clan, rassembler quelques objets qui tombaient sous la main, avant de prendre la fuite.  seule chose à faire, t’étais traîné pas trop loin dans un premier temps, n’avais pas eu la force d’aller plus loin, voulais pouvoir y retourner dès que t’en aurais le courage, pour être certain qu’il n’y ait pas d’autres survivants. voulais pouvoir y retourner, retrouver nathan. était devenu plus qu’obsession, était le seul à qui tu pouvais encore te rattacher, étais le seul à pouvoir lui expliquer ce qui avait pu se passer.

mais quand étais revenu sur tes pas, n’avais rien trouvé d’autre que des cendres. tout avait été brûlé, restait strictement rien, tout était méconnaissable. aucune trace de nathan non plus, peu importait les nuits où t’avais pu retourner à cet endroit, malgré les hauts-de-cœur que ça pouvait te donner. son absence avait commencé à te faire poser des questions, à créer des doutes. avais besoin de réponses, avais besoin de te rattacher à quelque chose. devais comprendre cette attaque et ne pouvais faire que cogiter à longueur de journée. occupait l’esprit, t’empêchait de repenser aux cris, aux corps, à cette famille que t’avais abandonnée malgré toi, à qui tu n’avais pu offrir rien d’autre de plus digne qu’un bain de sang. repoussais sans cette idée qui se formait au fond de la tête, celle que c’était nathan qui vous avait vendus. était trop gros qu’il ne soit pas là ce soir-là, qu’il ne soit pas revenu sur les lieux. soirée avait eu l’air tellement prémédité, qu’ils devaient être au courant de l’absence du blond, ne faisait aucun doute qu’avec lui, vous auriez eu une chance de vous en sortir. idée avait pris de l’ampleur, jusqu’à ce que tu te dises que si t’avais été moins con, moins aveugle, que si t’avais passé moins de temps à boire ses paroles, essayer de capter son regard, son attention, reluqué quand t’en avais l’occasion, t’aurais peut-être pu prédire la chose. peut-être que depuis le début, il se jouait de vous, avait très bien compris tes sentiments à son égard et en avait profité ? possible. fortement possible. étais tombé de haut, trop, et refusais de te laisser abattre, même par ça. le refusait pour eux, cette famille qui n’avait rien demandé, que t’avais juré de protéger en passant bras droit. et à défaut d’avoir pu tenir cette promesse, voulais au moins les venger.

i believed you like a god
you betrayed me like a man




SHADOWHUNTERS :  FALLEN BROTHERS | 2023
Franz Rosenthal
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Franz Rosenthal
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Character Fabula
The darkness is taking me under, So I can't see the sky. Been wondering around on this world for a while, What you see is just a lie. Haven't seen myself for a second of the day; It feels like everyone is growing And I just stay the same


︶꒦꒷✧꒷꒦︶




the chase
you don't recognize the bodies in the fire
you don't know their face,
i don't know the body i was born with
i don't recognize my face

désir de vengeance n’avait fait que grandir au fil des années, haine qui semblait s’être apaisée auprès des tiens, auprès de celui en qui t’avais placé toute confiance, était revenue en un rien de temps. cette même haine qui t’avait donné le courage nécessaire pour t’opposer pour la première fois à ton géniteur. était revenue, plus forte que jamais. intention de lui faire payer toutes ces vies enlevées, faire payer cette trahison, ce couteau qu’il avait planté dans le dos de chacun d’entre vous. lui faire payer toutes ces années passées ensemble, à te faire miroiter futur idéal, futur loin de cette violence que t’avais toujours pu connaître, dans laquelle t’avais toujours grandi. n’as jamais cherché à le tuer, sentais au fond que t’en aurais été incapable, que sentiments que tu voulais oublier, refourguer le plus loin possible t’en empêcheraient. autre partie d’esprit se disait aussi que ce serait trop simple pour lui, de s’en sortir aussi facilement, ne ferais que souffrir proches qu’il pouvait avoir autre part. le but, c’était que lui, souffre.

avais commencé recherches sans rien de concret en mains. brassait de l’air plus qu’autre chose, vampires du coin avaient été mis au courant de votre sort, n’arrivais jamais à tirer quoique ce soit d’eux, pouvais pas t’empêcher de leur rejeter un minimum la faute dessus, après tout auraient pu essayer de vous aider plutôt que de rester dans leur coin à sauver gentiment leur peau. refusais de baisser les bras, mais avais du te rendre à l’évidence que perdait trop d’énergie en t’éparpillant partout, sans te poser correctement et te poser les bonnes questions. ne servait à rien d’aller de pays en pays, en essayant de glaner informations sur lui en espérant que par chance, quelqu’un l’aurait croisé. chances étaient plus que minime, ferais mieux déjà de ne pas rester seul, bien que n’avais pas d’endroits où aller spécifiquement. ou presque. ne t’avais pas enchanté cette fois-là de retourner en allemagne, dans un but que t’avais repoussé tellement longtemps. retrouver hedwig s’était fait facile, un peu trop même. sensation qu’elle avait passé derniers siècles à espérer ce retour, exigeait excuses que t’avais évidemment transformées en doigt d’honneur. chance que lidwine se retrouvait entre vous pour éviter massacre. sembliez porter le même attachement à la plus jeune, même si étais encore persuadé qu’hedwig ne pouvait qu’être fausse dans ses paroles, dans ses actions, qu’elle vous cachait quelque chose. aviez quand même réussi à trouver un terrain d’entente, essentiellement pour lidwine. se retrouver à ses côtés t’aurais presque donné l’impression d’avoir retrouvé käthe, même si savais que ce ne serait jamais la même chose.

étonnement, hedwig t’avait aidé dans tes recherches, semblait même extrêmement impliquée lorsqu’il s’agissait de retrouver la trace de nathan, ne ratait jamais une occasion d’enfoncer le clou lorsque tu parlais de sa trahison. mais situation ne pouvait pas durer éternellement, étais resté plusieurs années à leur côté, trop certainement, mais ne supportais toujours pas hedwig, cette manie de vous croire malléable à sa guise. ton montait régulièrement entre vous, jusqu’à ce que tu ne décides de t’en éloigner une nouvelle fois. mais restait lidwine, n’avais aucune envie de la laisser entre les mains de votre créatrice. considérée comme une sœur, lidwine. avais espéré la voir partir avec toi, avais vu le déchirement dans son regard alors qu’elle se retrouvait entre hedwig et toi. mais votre créatrice avait eu sa préférence, une nouvelle fois. ne faisait qu’augmenter un peu plus ta rancœur, avais préféré tourner les talons directement plutôt que de rester une seconde de plus à devoir réfréner envie d’étriper hedwig. aurais certainement pu faire le poids face à elle, mais à elle et à lidwine ? sans compter que ne voulais certainement pas lever la main sur celle qui t’avait accompagné pendant tant d’années.

au moins, recherches que vous aviez pu faire ces dernières années, que t’avais continué, s’était faites fructueuses. londres comme une évidence, avais fini par tomber sur un, même plusieurs autres vampires qui parlaient de lui. et chemins avaient fini par se recroiser. retrouvailles houleuses, du mal à retenir toute la rage accumulée, se retrouver face à lui avait été tellement pénible, tellement blessant. sans compter qu’il ne reconnaissait rien, rejetait tout en bloc. trop facile, si avait pu vous mentir pendant autant d’années, pourrait bien continuer comme si de rien à toi face au fantôme que t’avais l’air d’avoir été à ses yeux depuis la disparition du clan. mais ne lâchait pas son idée, et petit à petit, avais fini par accepter de l’écouter. par accepter que quelqu’un d’autre devait être derrière tout ça, même si ça n’avait pas été facile à avaler, que se retrouver sans coupable revenait à te relancer au même point de départ, les mains entièrement vides avec toujours autant de corps sur les bras, autant d’âmes à venger. confiance avait petit à petit ressurgi, même si tout était tellement différent, même s’il y avait idunn qui laissait constamment un goût amer en bouche, qui arrivait à déchirer cœur qui ne battait plus depuis des siècles.

plus sûr de rien, jalousie mal placée impossible à réfréner, avais fini par suivre instinct, rester auprès de nathan même si cela signifiait devoir quotidiennement subir sentiments qui ne se tassaient pas, ne passaient pas. années s’écoulaient, jusqu’à bataille d’alicante, aurais pu rester à l’écart, aurait été bien plus facile, mais n’avais jamais été du genre passif, à rester les bras croisés. ne peut que riposter face à l’assaut des fées, et malgré tout, tenter de garder un œil sur idunn. as compris à quel point nathan pouvait y être attaché, n’aurais pas pu la laisser mourir des mains de qui que ce soit. même si esprit libre, véritable guerrière, n’avait eu en aucun besoin de ton aide, avait réussi à faire partie des dernières personnes que tu ne voulais pas voir disparaître.

reconstruction plus lente et plus lourde qu’elle n’y paraissait. difficile de se faire à un nouvel endroit comme celui-là, même si désormais, avais réussi à te faire une place au milieu de la famille. place que tu n’aurais jamais pensé avoir un jour, trouple que tu n’aurais jamais pensé pouvoir supporter, et pourtant. aussi étonnant que cela pouvait paraître, ça fonctionnait. difficilement, mais ça le faisait, viens teinter le quotidien d’animations dans cette nouvelle vie que vous essayez chacun de construire.


i go overboard, i'll be a disaster
but i still want more, don't know what i'm after
i'ma take the worst,
mix it 'til i burn my world down


︶꒦꒷✧꒷꒦︶



stuff


traduction:


︶꒦꒷✧꒷꒦︶






traduction:

SHADOWHUNTERS :  FALLEN BROTHERS | 2023
Franz Rosenthal
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Franz Rosenthal
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Vos listings
SOS Admins en détresse

Comme votre personnage représente une personne, mais également beaucoup d'informations pour le staff, nous avons remarqué que des fois nous inscrivions pas ce qui vous convenait dans les listings ! Afin de le faire au mieux, nous vous demandons de remplir les points nécessaires à votre personnage avant votre validation

Pour recenser son avatar
Code:
<font style="color: #723a42;">Oliver Jackson-Cohen</font> ☩ @"Franz Rosenthal"

Pour recenser son prénom et son nom, son anniversaire et sa race
Code:
➺ Franz
➺ Rosenthal
☩ Franz Rosenthal → 19 juillet
☩ Franz Rosenthal → Vampire

Pour recenser son métier
Allez jeter un coup d'oeil au bottin des métiers. Et pour ajouter un lieu de travail dans le bottin avant ou après votre validation, contactez le staff.
Code:
Nom du Lieu de travail ☩ L'île lettrée
Poste occupé ☩ Libraire-relieur (propriétaire)</blockquote>

Pour ajouter votre personnage à une communauté
Code:
Votre pseudo ☩ Franz Rosenthal
Appartient à ☩ (X) Clan de Vampires  () Meute de Loups () Coven de Sorciers
Clan/Meute/Coven concerné ☩ Exsanguis
Rôle au sein de la communauté ☩ Membre


SHADOWHUNTERS : FALLEN BROTHERS | 2023
Raziel
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Raziel
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Bienvenue !
La rédaction de ta fiche

Bonjour et bienvenue à toi sur l’aventure Fallen Brothers !

Alors que tu débutes ta présentation, voici quelques informations que tu dois savoir ! flowers

À partir d’aujourd’hui, tu as 15 jours pour rédiger et terminer ta présentation. Si ce n’est pas assez, nous pouvons te donner un délai de 2 semaines supplémentaires. N’oublie de signaliser ta fiche terminée dans ce sujet.

Le profil, situé sous votre avatar, est important afin de connaître les informations de base sur ton personnage. Aucune validation ne sera accordée si ce profil n’est pas rempli ! Alors, prends bien le temps de le remplir avant de nous demander ta validation.

Enfin, nous te souhaitons bon courage pour la rédaction de ta fichette ! loove
Le staff de SH Fallen Brothers

SHADOWHUNTERS : FALLEN BROTHERS | 2023
Olympe de Briant
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LE FAMEUX FRANZ fire

On l'attendait ce début de fiche et en plus y a des bouts d'histoire fire Que demande le peuple sérieusement cute
En tout cas j'ai hâte de lire la suite de ce coquinou de Franz cute Et de découvrir enfin ce trouple en réele action dans le forum coeur


don't let the hard days win
Olympe was different, though. Sweet and gentle, yet there was a little of her father in her, too. Cold and sarcastic, we don't really know when Lucifer stopped perverting his daughter.
Nathan Lancaster
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Nathan Lancaster
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Pseudo : Petit Evoli
Date d'inscription : 12/04/2023
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MON FRANZOUUUU ballon ballon ballon

J'te le redis ma ta fiche m'achève à chaque fois que je la lis j'suis morte ! drama

Hâte de rejouer avec toi et le reste de la famille famille


We are a family

You are the most precious thing I have, and the thing I am most afraid of losing. Because we are a family.

KoalaVolant
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Où en es-tu ?
Fin du délai réservé à l'écriture de la fiche de présentation

Bonjour à toi @Franz Rosenthal
Nous n'avons plus de tes nouvelles depuis un moment, comment se passe la rédaction de ta fiche ? Comme tu le sais sûrement, le règlement propose un délai, par défaut, de deux semaines maximum pour terminer ta fiche.

Tu peux bien évidemment demander un délai supplémentaire, donc, nous pouvons t'accorder deux semaines au maximum, ce qui t'aura laissé un mois pour ta rédaction. N'hésites pas à nous le signaler, de pouvoir mettre ce délais en place !

Toutefois, si dans une semaine à compté d'aujourd'hui nous n'avons aucune nouvelle de ta part, nous serons dans l'obligation de supprimer ton compte et d'archiver ta fiche. Tu pourras toutefois revenir dès que tu en auras l'envie et le temps

En espérant te revoir très vite parmi nous !

SHADOWHUNTERS : FALLEN BROTHERS | 2023
Franz Rosenthal
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@Olympe de Briant mais qu'est-ce que ça fait plaisir de te retrouver cute (et de redécouvrir oly au fil de la fiche 😌
merci en tout cas et j'espère que la suite (et la fin à venir 😌 ) te plairont aussi flowers on essayera de vous divertir le plus possible, en tout cas, j'espère que vous aurez assez de popcorn à disposition drama

@Nathan Lancaster mein bärchen drama coeur coeur coeur
reste quand même en vie on a besoin de toi pleur mais merci beaucoup en tout cas et j'ai tellement hâte de te retrouver inrp, qu'on puisse encore faire plein de folie en duo, en trio, en quatuor et j'en passe luv


et je ne serais pas du tout contre un délai supplémentaire pour la fiche s'il vous plaît, parce que les idées sont là mais le temps moins pleur
Raziel
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Raziel
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@Franz Rosenthal - Nous te permettons d'obtenir plus de temps, ton délai s'étends d'aujourd'hui au 27 octobre. Fais en bon usage, et n'hésite pas à en demande un second au besoin.
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