Olympe et moi, c'est une histoire qui ne date pas d'hier.Tout n'a été que rivalité, du moins, de mon point de vue. Après, est-ce que c'est vraiment ça, je ne sais pas. Je la connais bien, peut-être mieux que je ne l'imagine et inversement. Si elle n'est pas facile, je ne le suis pas non plus. Elias n'a jamais réellement compris pourquoi j'avais décidé que c'était ma rivale, mais il n'a jamais vraiment cherché à savoir non plus, voyant en ce fait un moteur, je voulais être meilleur qu'elle, mais force et de voir que ça n'a jamais été le cas et avec le temps, je l'avais plus ou moins admis. Du moins pas devant elle. Plutôt mourir en fait. Cela serait bien moins douloureux que de lui dire certaines choses. Je sors de mes pensées quand elle parle de la rivalité entre sorciers et j'esquisse un sourire. " Cela a parfois du bon pour se stimuler les uns les autres. En revanche là ou c'est un problème, c'est quand ça entraîne des conflits." Et les exemples ne manquent pas dans l'Histoire. Mais elle avait raison, je pensais moi aussi à la Nouvelle-Orléans et ça me rendait nostalgique. Parce que tout était bien plus simple à l'époque, même si la situation était quand même assez tendue.
" Ouais je te l'accorde, mais franchement, je serais étonné que ça arrive demain. Mine de rien elle a du contrôle, plus que moi en tous cas, ne t'en fais pas." Et c'est peut-être optimiste de ma part, mais je sais qu'entre elle et moi, le plus à même de péter un câble, c'est moi. Je n'ai plus rien à perdre. Mais elle a raison, autant parler d'autre chose, d'autant plus que la commande arrive. " Rien ne t'empêche de reprendre ton travail, même si ça risque d'être plus compliqué." Mais en soi, ce n'était pas impossible. Quiant au fait d'avoir une vie amoureuse... " J'ai renoncé à la mienne, de vie amoureuse je veux dire. Judith m'esquive avec autant d'agilité qu'une anguille et je sais pourquoi. Et je ne lui en veut pas." Je bois une gorgée de vin et reprends. " Et avoir des aventures sans prise de tête, ce n'est pas si mal, tu devrais essayer." Je la taquine, elle est libre de faire ce qu'elle veut, de voir qui elle veut, même si je lui connais ce petit côté fleur bleue. " Il est comment ton plat ?" Je commence a manger mon tartare et il est délicieux.