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blast from the past (nathan)

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Franz Rosenthal
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blast from the past
avais beau eu avoir pratiquement tout le temps du monde d’imaginer, de penser à vos retrouvailles, rien ne ressemblait à ce que ça donnait sur papier. douleur de le retrouver, de se retrouver face à lui, avait clairement été négligée, à force de te mettre en tête qu’après ce qu’il avait fait, serais parfaitement capable de faire la part des choses. parce qu’habituellement, sentiments ne se faisaient pas aussi handicapants. étaient même plutôt simples, pas du genre à tergiverser, c’était soit blanc, soit noir. vision binaire qui permettait de faciliter grandement les choses, de faciliter la vie. mais malgré tous tes efforts, le vampire avait réussi à implanter un début d’hésitation. est-ce qu’il arriverait à te mentir aussi longtemps, les yeux plantés dans les tiens ? sur un tel sujet ? sans compter qu’il connaissait bien mieux la ville que toi, y avais clairement ses contacts. ne lui prendrait certainement que quelques secondes de pouvoir en rameuter, essayer de se débarrasser de toi si c’était ce qui lui semblait le plus simple. en viens même à te demander l’espace de quelques secondes, quelles étaient ses raisons de te garder, de te laisser parler aussi longtemps si son but premier avait bel et bien été de vous décimer.

injures passent en tête, à foison. ne pouvais pas te permettre à commencer maintenant à douter de toi-même, à aller aussi facilement dans son sens. ne pouvais plus te permettre de le croire sur parole, même si n’avais jamais eu à en douter une seule fois durant toutes ces années à ses côtés. l’espace d’un instant, colère semble monter de son côté à son tour, as beau le sentir, ça ne ralenti rien de ton côté. au contraire, partie de l’esprit se dit que c’était bien en perdant son sang-froid que résonnait l’honnêteté, sans même le vouloir.
« — arrêter quoi, d’être méfiant ? » sifflé entre les crocs, plus un rappel à l’ordre à ta propre personne qu’autre chose. rester sur ses gardes, ça valait pour toi aussi, peu importait combien pouvait toucher, blesser la perte de vos proches. ne pouvait qu’être le traître, le seul sur qui le titre trouvait du sens. les autres maigres pistes ne tenaient pas le moins du monde la route, rien ni personne ne semblait vous en vouloir à ce point pour vous la faire autant à l’envers. fautes que tu t’acharnais à accabler sur nathan sonnaient bancales, elles aussi. mais pas autant que le reste. continuais d’insister pour avoir le fin mot de l’histoire, continuerais d’insister jusqu’à l’avoir tant qu’on ne t’aurait pas enfoncé un pieu dans le cœur.

mais même lorsqu’il finit par te donner raison, sur un maigre point, ça n’a pas l’effet escompté. ça ne sonne pas comme une victoire, même minime. parce que ça ne prouve rien, juste que c’était chacun pour sa gueule entre les clans à l’époque, que ça ne devait pas vraiment avoir bien changé. égoïsme délibéré pour mieux sauver les siens, égoïsme compréhensible, tant que le malheur se contentait de s’abattre à côté. frustration ne fait que se creuser un peu plus, t’étais imaginé cette rencontre comme le dénouement de cette histoire, au moins d’une partie, et te retrouvais avec des questions supplémentaires sur les bras. frustration qui est loin de bien se mélanger à la colère, qui n’a d’effet que d’ajouter de l’huile sur le feu, qui fait passer information cruciale comme une tentative de te balader un peu plus. es bien incapable de résister à ta propre nature, de résister à cette envie de violence qui s’agrandissait de minute en minute, qui vient lui agripper le col, maigre tentative de le pousser dans ses retranchements, à la place, y trouves les tiens, à te retrouver dans ce face à face bien trop proche. les souvenirs se font plus forts rien qu’en effleurant son regard, te rends bien compte plus que jamais qu’il n’y avait pas uniquement les pires côtés du passé qui pouvaient rattraper. mais cette entièreté fait plus de mal que de bien, parce que grande partie de ce passé resterait à l’état de souvenir. quant à lui, à vous ;

pourrais-tu le détester un jour ?

en avais été persuadé à l’époque, persuadé qu’il avait franchi l’impardonnable, qu’avait perdu autant ta loyauté que ta confiance. mais es forcé de te rendre à l’évidence, les poings serrés sur sa chemise, la gueule à quelques centimètres de la sienne, il continue malgré tout de renverser le palpitant, et si n’as pas la preuve qu’il soit innocent, n’en as pas plus pour prouver publiquement qu’il était coupable. regard continue de scruter le sien, as l’impression qu’il était sincère, sans pouvoir y mettre ta main à couper.
« —je n’ai pas besoin de paroles. » le ton semble s’être calmé ; un peu. parce que fausses ou véritables, ses paroles font mouches. résonnent en écho avec ce que tu avais pu ressentir ces dernières années, daignes laisser un peu plus de place au doute.
« —j’ai besoin de preuves. » de plus en plus conscient qu’il ne pourrait pas t’en présenter dans l’immédiat, ô combien ça pouvait te frustrer, tout n’était pas si facile à obtenir que ça, ne suffisait pas d’hausser le ton et d’en venir directement aux mains. non, le regard qu’il te lance crève le cœur, tout comme la demande, plus douce. de toutes les personnes que tu avais pu croiser, il avait toujours été celui qui était arriver le mieux à te gérer, te cerner, te recentrer. frisson qui parcourt tout le long de l’échine lorsque sa main se pose sur ton poignet, sans y apposer la moindre pression. si les poings se desserrent directement, gardes quelques secondes de plus le tissu entre les doigts.
« —promets-le. » garde le regard vissé dans le sien, aucune once de défiance dedans pour autant.
« —promets sur ce qu’il te reste que tu n’y es pour rien. » est-ce qu’il pourrait te mentir en face, sans que tu ne puisses le déceler ? probablement, s’il le voulait vraiment. rabaissais déjà tes bras sans pour autant quitter ta position.
« —commences pas à penser que je suis convaincu. » il faudrait bien plus que ça pour que tête de pioche que t’avais daigne accepter entièrement une autre réalité que celle dont tu t’étais convaincu. sonne d’ailleurs bien plus comme un rappel à toi-même qu’à une quelconque mise en garde. sourcils qui viennent à se froncer sous l’invitation, pas totalement certain d’être à l’abri d’une embuscade.
« —se mettre à l’abri ? » regard qui lâche enfin le blond pour se faire circulaire, alentours ont l’air relativement calme, autant à la vision qu’à l’ouïe.
« —c’est bien une des seules choses qui rend les villes potables. elle fait rentrer les gens chez eux, la nature reprend ses droits, ça fait se sentir vivant. » répondu plus naturellement, moins sur la défensive que depuis le début de la conversation. te permets même le temps de quelques secondes de relever la tête, fermer les yeux le temps d’un instant en profitant pleinement de la sensation des gouttes qui peuvent venir s’écraser sur le visage, tous les autre sens encore en alerte. rouvres bien vite les paupières, reposer les iris sur nathan, parce que n’avait plus pu le faire pendant tout ce temps, et ça t’avait manqué, cruellement.

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Blast from the past



Je le regarde alors qu'il me demande ce qu'il faut qu'il arrête. Et j'ai au moins quinze réponses à lui donner, mais aucunes qui ne le calment un tant soit peu. Physiquement il est toujours le même, ce qui n'a rien d'improbable pour un vampire, mais j'ai du mal à le comprendre et c'était si étrange. Si étrange parce que d'ordinaire c'est si clair et là tout n'est que brouillard et confusion. Et je déteste ça. Je me contente alors de hausser légèrement les épaules, en gardant le silence, ne voulant pas jeter encore plus d'huile sur le feu. Il ne faut pas grand-chose pour que Franz s'énerve, pour qu'il perde le contrôle et cède à une certaine forme de violence. Mais est-ce que j'étais bien mieux désormais ? Je ne sais pas, je privilégie toujours le dialogue, mais pas toujours. Je n'ai pas les mains blanches, ni aussi propre que je le voulais. Mais pour lui, j'étais ce vampire qui l'avait sorti de l'enfer dans lequel il avait été plongé, qui lui avait appris qu'on pouvait vivre malgré tout. Et j'étais aussi celui qui avait tué notre famille. Comment lutter contre ça désormais ? Je n'en savais rien. Je savais que je n'avais rien fait, mais il ne voulait pas l'entendre, alors je n'insiste plus.

Si proche l'un de l'autre, je ne pouvais pas lui mentir. En vrai, avec lui je n'avais jamais pu. Pas plus qu'à Iduun en réalité. Je n'avais jamais aimé mentir, bien que je sache très bien que c'était parfois nécessaire. Dans mon boulot, je n'avais jamais menti, mais caché des éléments oui et régulièrement. " Je n'ai pas de preuves. Je n'ai que ma parole a te donner et mon aide à t'apporter si tu le veux." Je ne le force à rien, je propose. Au fond, qu'il accepte ou refuse ne change rien. Mais je sens sa poigne se désserrer sur ma chemise, sans pour autant me lâcher. Ma main toujours sur son poignet, mon regard rivé dans le sien, j'entends ce qu'il me demande. Lui promettre quoi au juste ? Il ajuste sa demande. " Je te promets que je n'y suis pour rien." Est ce que ça allait être suffisant ? Je n'en sais rien, mais je n'ai rien à lui cacher. Il me lâche alors ajoutant qu'il ne fallait pas que je pense que je l'avais convaincu. Je sais qu'il faut plus que ça. Sinon cela serait si simple.

Il semble alors surpris que je lui propose de se mettre à l'abri. La nuit était encore à ses débuts, mais je sais très bien que j'ai tendance à perdre le cours du temps quand on était ensemble à discuter. Il regarde autour de nous avec un air un peu surpris et j'eus un air amusé sur le visage quelques secondes. " Ouais c'est vrai, mais tu feras quoi si l'aube nous surprends ?" Parce que ça pourrait tout aussi bien arrivé et dans ce cas, on serait mal barré. Et je ne tiens absolument pas à mourir de la sorte. Je ne tiens pas à mourir tout court en réalité.  Pas que j'avais peur de la mort, non, juste qu'il y avait encore des choses que je devais faire, des torts a réparer, des choses à me faire pardonner. " J'imagine que tu n'as pas d'abri sur Londres." Je ne pouvais pas le ramener chez moi. Pas que je n'avais pas confiance, ni même que j'avais peur de la réaction d'Iduun, mais juste que c'était un endroit trop personnel pour que je lui laisse y avoir accès pour le moment.

" Je connais un endroit sûr où tu pourras rester le temps que tu le désire." Je pose les yeux sur lui avant de m'éloigner de quelques pas. Puis je me retourne et lui fais signe de me suivre avant de reprendre la marche. La Tamise se fait alors voir, de même que la majeure partie des monuments connus de Londres. Il en reconnaîtra sans doute certain, vu que je lui avais si souvent parlé de ma ville de naissance. " Tu comptes rester longtemps dans le coin ?" Autant que je sache si j'allais encore le voir me sauter dessus dans la rue. Mais ce n'était pas la question qui me brûlait le plus les lèvres. " Où est-ce que tu étais tout ce temps Franz ?" Je veux comprendre, je veux savoir, mais surtout je veux qu'il me dise qui lui a fait croire que j'étais responsable de quoi que ce soit.
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blast from the past
bien trop sur tes gardes, cloche d’une église ou d’une cathédrale au loin qui résonne dans le silence de la nuit fait tiquer l’espace d’une seconde, empêche de guetter correctement les possibles autres bruits ambiants. ne s’attarde heureusement pas, alors que la mâchoire était toujours aussi serrée que le poing agrippé au col de nathan, comme pour forcer cette confrontation à laquelle il n’avait même pas essayé de se dérober. comme te donner l’impression d’avoir un minimum la main sur quelque chose alors que plus rien ne semblait avoir de sens. aurait dû être le point culminant du récit, celui où les derniers nœuds finissaient par se dénouer, que les dernières pièces du puzzle se mettaient en place, que tout rentrait dans l’ordre. aurait dû être le moment où pouvais enfin rendre correctement justice, après toutes ces années à ta famille de cœur ; plutôt que de te retrouver face à encore plus d’inconnues dans l’équation. à devoir se die qu’il y avait une chance pour devoir tout reprendre depuis le début, à ne plus savoir à quoi, à qui se fier.

tu n’as jamais aimé l’incompréhension, franz.

n’as jamais aimer tergiverser, encore moins ceux qui le faisaient, ceux qui passaient leur temps à user des mots pour embrouiller autant les esprits que leurs agissements, là où la brutalité de l’honnêteté trouvait résonnance en toi. et si voulais être honnête avec toi-même, plus la discussion avançait, plus semblant de sincérité chez nate avait l’air de ressortir. aurais préféré pouvoir le croire totalement sur parole, mais ne pouvais tout bonnement pas te le permettre. n’étais même pas certain de pouvoir accepter son aide aussi facilement. préfères ne pas répondre alors que sa main et son regard touchent bien plus que ça n’aurait dû, viennent déterrer et retourner les sentiments. promesse ne sonne pas fausse, devrais de toute manière t’en contenter momentanément, relâches la poigne que t’avais sur sa chemise. semblant de trêve qui pourrait presque s’installer, reste fragile, mais reproches justifiées ou non sont mises de côté pour le moment. début même de conversation qui pourrait s’apparenter à celles que vous aviez pu avoir par le passé.
« —qu’elle essaie seulement. » un air de défi dans le ton, sur la gueule ; peu importait ce que la nature avait en réserve, bien que ne pourrait rien contre elle, refusais de courber l’échine devant quoique ce soit, bien trop subi dans le passé que pour que ça continue de la sorte, quitte à montrer une assurance à outrance.
« —non, et je ne crois pas avoir fait une très bonne impression auprès d’eux. » léger mouvement de tête vers l’endroit d’où tu venais, parlant du camp croisé, qui t’avait amené jusqu’à nathan ce soir. n’avais pas vu plus loin que ça non plus, n’avais rien, strictement rien planifié après tes retrouvailles avec ton aîné. parce que l’issue avait été tellement incertaine, que le plus important avait toujours été de mettre un point final à cette attaque, à cette histoire. pouvoir enfin venger ta famille.

les sourcils qui se froncent légèrement à se proposition de te trouver un endroit sûr où crécher ; méfiance reste, mais raison te dit que tu n’avais pas trop le choix.
« —c’est loin d’ici ? » question toujours utile, histoire que tu puisses essayer de te retrouver un minimum. en attendant, calques tes pas sur nate, en regardant vaguement aux alentours, entre les regards incessants en arrière, sensation désagréable d’être suivis qui ne se décolle pas de la peau et les autres regards destinés à nathan, confiance qui n’arrivait à pas à s’installer, besoin de vérifier, de guetter le moindre mouvement suspect qui pourrait te mener à ta fatalité.
« —aucune idée. parce que tu n’avais pas cherché plus loin, n’avais rien prévu si ce n’était compter sur l’improvisation et ton adaptation. verrais bien ce que tu ferais, si repartir en roumanie serait utile ou futile. questions se multiplient de la part de ton aîné,  justifiées après toutes ces années loin de l’autre.
« —en allemagne. avec lidwine. » et hedwig aussi, la majorité du temps, mais préférais ne pas l’évoquer. préférais ne pas y penser non plus, énervement étais déjà bien assez acerbe de la sorte que pour en rajouter une couche.  préférais de toute manière rester vague, tant que ne serais pas totalement convaincu que nathan n’avait aucune implication dans cette histoire, lui donner le moins de détails possibles vis-à-vis de celle que tu considérais comme une sœur, préserver lidwine le plus possible.
« —nos chemins se sont…séparés. » paroles qui se transformeraient presque en un grognement à la fin. fait qu’elle ait choisi de suivre hedwig plutôt que de partir avec toi pour l’angleterre ne passait toujours pas ; continuais de maudire fréquemment votre créatrice, peu certain de l’état dans lequel tu finirais par retrouver lidwine, si vous étiez un jour amenés à vous revoir. secoues légèrement la tête pour te retirer ça de l’esprit, te reconcentrer sur le blond.
« —ça fait combien de temps que t’es ici ? »



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Blast from the past



Je la vois son incompréhension et j'aurais presque pu en sourire si seulement je n'avais pas été dans son esprit, le grand méchant de l'histoire. Je sais qu'il y a des coïncidences troublantes, mais rien n'avait été laissé au hasard. J'avais eu le temps d'y réfléchir, de retourner le problème dans tous les sens et lui aussi de toute évidence. Et nous voilà dans une impasse. Je ne vais pas lui dire ce qu'il veut entendre, je ne suis pas coupable et je le redirais autant de fois qu'il le faut pour que ça s'imprime dans sa tête. Mais ça fait mal quelque part de se dire que tout ce qui reste de ces moments de complicité, de tous ces petits instants, il ne reste au final plus rien que des souvenirs. Mais c'est la vie. Là ou moi je savais être patient, mesuré et doué avec les mots, il avait été ce bras armé, cette épaule sur laquelle me reposé quand il le fallait. Il était impulsif et violent mais j'avais composé avec, parce que cette violence, même si je la maîtrisais bien mieux que lui, était bien présente. C'est dans notre nature après tout.

Pourtant, sa poigne se dessert et finalement me lâche alors que la conversation reprend sur un ton plus calme. J'eus un sourire et hoche légèrement la tête. L'aube était notre ennemi naturel, elle annonçait la fin de la nuit pour nous et le début de la journée pour les autres races en quelque sorte. Je prends son acte pour une trêve, je sais que je ne l'ai pas convaincu de mon innocence et au fond, ça reste logique et je ne m'en formalise pas, je fais avec ce fait. Et puis il y avait cet air de défi que je lui connaissais si bien. Ah ! mon cher Franz. Voilà qui me fait légèrement sourire. Il ajoute ensuite qu'il n'avait pas fait bonne impression aux autres vampires et ça aussi ça ne m'étonne pas spécialement. Franz avait toujours été assez compliqué dans sa relation avec les autres, il lui fallait du temps pour faire confiance et plus encore pour être sûr qu'on ne cherche pas à se servir de lui. " T'inquiète pas pour eux." Ils ne lui feront rien, maintenant qu'ils ont vus qu'on se connaissait. Et je suis assez grand et vieux pour régler mes affaires tout seul. Je n'ai pas peur des combats, je n'ai pas peur de la mort, mais maintenant que j'ai enfin une vie plus ou moins stable, je ne voudrais pas tout foutre en l'air. Et puis il allait falloir que je reconsidère quelques petites choses, je venais de retrouver Franz et je ne comptais pas le laisser partir à nouveau.

" Non deux-trois minutes à pieds environ." Le temps est une notion quelque peu différente quand on est immortel, ou du moins suffisamment malin pour pas mourir bêtement. On se met en marche et je le sens agité. Il ne me faut pas un quart de seconde pour comprendre qu'il ne se sent pas en sécurité. Je ne dis rien, lui demandant simplement où il était passé. En Allemagne donc. Oui, c'était évident, comme moi qui suis rentré en Angleterre. Nous sommes retournés chez nous panser nos blessures comme on le pouvait. Ou pas, dans son cas. Il m'annonce qu'il s'est séparé de Lidwine, mais sans m'en dire plus et je n'insiste pas, je n'ai aucune légitimité pour lui poser plus de questions. De toute façon, il ne répondra pas. " Mise à part quelques années en France à divers périodes, je suis toujours resté sur Londres. C'est chez moi après tout." Tout n'était qu'une question de logique. Je suis rentré dans un endroit que je connaissais, dans un environnement que je maîtrisais plus ou moins, même si la ville avait énormément changée entre temps.

On arrive finalement devant un petit immeuble qui ne paye pas de mine et j'y entre en premier. Au dernier étage qui se situe au troisième, il y a un appartement qui m'appartient et qui me sert de temps à autre. J'y entre le premier et check que tout est en place. " Tu peux rester ici tant que tu veux. Il y a tout ce qu'il faut normalement. " Je lui lance les clefs qu'il rattrape. " Je bosse de l'autre côté de la Tamise, à dix minutes à pied d'ici, si tu me cherches, je ne serais pas trop difficile à retrouver." Il avait bien réussi une fois, une seconde ne serait pas compliqué. " Je ferais passer le message parmi les vampires que tu es l'un de mes amis, tu ne devrais pas non plus avoir de problèmes à moins que tu ne les cherches. Il y a un clan de loups dans le quartier voisin, mais ils nous laissent tranquille et inversement." J'eus un léger rictus. " Et... Si tu pars, préviens moi, que je ne m'inquiète pas plus que nécessaire." Je n'ai pas envie qu'il parte, du moins plus comme ça.
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