Confrontation mais bonne rencontre [Cyril]
Comme tout les vendredi après la fermeture Alwyn s'occupait de son inventaire, voir s'il allait manquer des ingrédients ou des produits sur ses tablettes. Étonnement, sa boutique marchait toujours bien qu'avant malgré qu'il se retrouvait chez les vampires. Il savait que certains humains n'aimaient pas trop traîner dans le coin. Il n'allait pas leur donner tord même s'il aimerait que les choses changent. Bref, il avait noté tout ce qu'il avait besoin ce soir là et lendemain il s'était mis en marche vers le marché dans le quartier humain.
Son panier à moitié plein en main, le vampire parcourra le stand qui vendait différente racine. Il lui manquait du gingembre et du curcuma, qu'il devait souvent racheter car il en vendait beaucoup. Une fois qu'Alwyn eu choisi ceux qu'il considérait de qualité et de payer, il se fit bousculer en se retournant. Allant s'excuser il vit le regard de la personne et s'abstenue.
L'autre vampire le regardait avec dégoût. Malheureusement il était habitué de se faire regarder de la sorte. Il le voyait presque tout les soirs. Mais généralement il ne se faisait pas trop approché. Il semblerait que cette fois-ci il ne pourra éviter la confrontation. Après un bon crachas sur ses bottes -sympa- le vampire lui adressa enfin la parole.
-Tu n'as pas honte? Te mêler à ''eux, à faire comme ''eux''? Notre bouffe! Ah oui pardon, c'est vrai que tu préfère boire de la merde.
Toujours le même discours visiblement, même encore aujourd'hui.
-On a tous été humain mon ami. Je ne l'oublie pas.
-Arrête tu vas me faire pleurer.
Puis il sortie les crocs et essaya de l'attraper. Alwyn se poussa d'un pas, les gens sur le marché se poussèrent loin également. Pas besoin d'être expert pour savoir qu'il avait à faire avec un jeune vampire. L'éviter ne sera pas très difficile mais pour combien de temps? Plus il se poussera, plus son agresseur va s'énerver. Il ne voyait pas ce qu'il pouvait faire à cette instant. L'attaquer ne servira à rien et ne fera qu'effrayer les humains autour de lui.
Confrontation mais bonne rencontre
Même si c'est tranquille, Cyril reste attentif à son environnement ; les délits mineurs ne chôment pas, et l'inspecteur n'a pas l'intention de les laisser s'installer durablement. Aussi, dès qu'il n'est pas dans son bureau ou chez lui, il n'hésite pas à faire un tour en ville pour s'assurer que tout va bien.
Alors qu'il se trouve dans le quartier humain, après quelques longues minutes de marche, il passe devant le marché d'où s'échappent diverses odeurs qui lui chatouillent le nez, et après quelques secondes d'hésitation, il décide d'y pénétrer ; sait-on jamais, au cas où il y aurait quelques désagréments, il pourra toujours agir, même s'il est quelque peu gêné par les diverses fragrances qui lui parviennent. Heureusement qu'il n'est pas sensible du nez, il n'arrêterait probablement pas d'éternuer à cet instant...
Avançant, il finit par atteindre un stand d'épices, et des éclats de voix lui parviennent, lui indiquant qu'une bagarre se déroule à quelques pas de lui. Sans attendre, il tourne les talons et s'y précipite, ne tardant pas à trouver l'endroit précis où elle a lieu en avisant la foule compacte qui ne bouge pas. Fendant la foule, il lance :
Laissez-moi passer, police !
Finissant par traverser la foule, il tombe sur deux vampires, mais ce qui l'interpelle, c'est que l'un d'eux ne semble pas réellement vouloir se battre, au contraire de son adversaire qui ne cesse de lancer des assauts, prêt à en découdre. Bon, autant éviter un maximum de dégâts, aussi Cyril se dépêche-t-il de les atteindre et de poser sa main sur l'épaule de l'assaillant en déclarant d'une voix forte :
Arrêtez, calmez-vous ou je vous coffre !
Il le tire en arrière et vient se placer devant lui, faisant barrage de son corps pour protéger l'assailli, une lueur déterminée dans le regard ; s'il faut se battre, il n'hésitera pas une seconde.
D'habitude quand Alwyn faisait ses achats au marché personne ne le dérangeait. Un regard ici et là mais rien de bien grave. Même les humains avaient fini par s'accommoder au vampire, le trouvant étrange les premières fois. Avec raison. Pourquoi un mort achètera de la bouffe de vivant? Heureusement de bouche à oreille, ils ont compris pourquoi il était là et ça se passait très bien depuis. Ce soir était la première fois qu'on l'accostait. Et ça ne semblait pas trop s'arranger. Ça risquait de ne pas arriver surtout. L'autre vampire le détestait et ne voudra pas changer son point de vue. Il était déjà une abomination à ses yeux.
En ne voulant pas se défendre ça ne faisait qu'accentuer ce qu'il pensait de lui, mais le gallois ne pouvait pas faire grand chose de plus. Il ne voulait pas se battre. Il ne voulait d'infusion de sang pour rien. Le peu de temps qu'il a été soldat et les péchés que son créateur l'avait entrainer lui suffisait largement. Pour l'instant, il espérait juste que son assaillant abandonne le projet, sinon il allait devoir agir. Mais Dieu soit loué, quelqu'un intervient.
Non pas quelqu'un. Une police. Le plus beau policier qu'il n'ait vu de sa vie. Ça y est, Alwyn fut direct captiver par cet homme et ne porta même plus attention au vampire, alors qu'il se trouvait toujours dans son champ de vision. Joli dos aussi tiens.
Il se mordit la lèvre. Devrait-il céder à la tentation? Honnêtement, il le fera quand même. Il finira peut-être par être déçu une autre fois mais s'il ne tente rien, l'âme-soeur ne viendra sans doute jamais.
-Lâche-moi! Laisse-moi l'écrabouiller!
Confrontation mais bonne rencontre
Cyril ne quitte pas l'agresseur des yeux, faisant barrage de son corps entre lui et sa victime. Il n'est pour le moment pas armé, mais il sait pertinemment qu'il n'a pas besoin d'une arme physique quelconque pour maîtriser le vampire si nécessaire, et il ne peut s'empêcher de lever les yeux au ciel quand ledit vampire siffle :
Lâche-moi! Laisse-moi l'écrabouiller!
L'ex-inspecteur soupire :
Pourquoi ? Parce qu'il se fond plus facilement dans la masse que toi ? Allons, passe ton chemin et tout ira bien.
Il se redresse, avise la foule qui les entoure et lance d'une voix forte :
Dispersez-vous, il n'y a rien à voir ! Dépêchez-vous !
L'autorité naturelle de Cyril fait son effet, et la foule commence à se disperser, lui permettant de se tourner vers l'autre vampire et de lui lancer avec plus de douceur :
Tout va bien ?
C'est à ce moment qu'il s'autorise à prendre un peu de temps pour observer le vampire avec plus d'attention, sans plus se préoccuper pour l'instant de l'agresseur ; pour le coup, le sorcier ne sait pas ce qui lui arrive lorsqu'il observe son vis-à-vis, il semble comme frappé par la foudre, et il doit attendre quelques longues secondes pour reprendre contenance, le rouge aux joues. Bon, d'abord, s'occuper de l'autre vampire, qui lui ne semble pas déterminé à laisser l'affaire couler ; poussant un léger soupir, le sorcier se redresse et pose un regard presque blasé sur son adversaire avant de reprendre :
Toujours là, hein ? Soit, j'avais prévenu, pourtant...
A peine termine-t-il qu'il se met en position de combat, juste à temps pour parer l'attaque du vampire en levant son bras. Il y a encore pas mal de témoins et de potentielles victimes, aussi recule-t-il avant de lui lancer :
Je te laisse une dernière chance de filer, avant que je ne sois obligé de te coffrer. Et crois-moi, tu ne tiens pas vraiment à finir la tête dans le sable parce que tu auras refusé de suivre la loi.
Son regard est froid, implacable, mais il ne bouge pas, faisant toujours barrière de son corps pour protéger la victime initiale, se contentant de tourner la tête vers lui et de lui souffler :
Si jamais vous désirez porter plainte, je la prendrai avec plaisir.
Et sans aucun jeu de mot ; s'il ne comprend pas ce qui lui arrive, il est à peu près certain qu'il a envie de le revoir, sans trop s'expliquer le pourquoi du comment. Le charme magnétique des vampires, peut-être... Mais dans ce cas, pourquoi résiste-t-il facilement à celui d'Idunn, sa vieille amie, et pas à celui d'un parfait inconnu ? Voilà un mystère qu'il a bien envie d'éclaircir.
Totalement obnubiler par l'agent devant lui, Alwyn n'entendit même plus ce qui se passait autour. Il analysa le moindre détail qu'il pouvait avoir de l'homme. Déjà un sorcier de ce qu'il sentait. Une bonne carrure avec un bon style. Et sa voix, pleine d'assurance qui le faisait frissonner intérieurement. Il ne repéra aucun défaut pour l'instant, rien pour l'arranger.
Surtout pas quand il vit encore plus son visage et l'entendre lui adresser la parole avec une telle douceur, qu'il ne put répondre à la seconde. Mais le vampire reprit un peu ses esprit et lui adressa un sourire.
-Très bien. Puisque vous êtes là, avec moi.
-Eh oh, j'ai pas fini!
Presque avec symétrie avec son homologue Alwyn souffla en roulant les yeux. Visiblement, ce n'était pas ce soir qu'il pourra faire quoi que ce soit avec ce policier, si l'autre vampire continuait d'insister ainsi. De nouveau il se retrouva face au dos et à l'assurance du sorcier. Prendre note de lui demander son nom quand il aura le temps. Il voulait avoir un nom avec ce visage. C'était à ce moment que le vampire attaqua le policer malgré les avertissements. Il ne voulait vraiment pas lâcher l'affaire et Alwyn ne savait plus quoi trop penser de lui. Une telle hargne en valait il la peine?
Le policier s'adressa de nouveau à lui, encore plus proche qu'il ne l'était au départ. Alors Alwyn lui répondit avec tout autant d'assurance et un peu de son charme habituel.
-Je ne refuserai pas une occasion de vous revoir.
Même s'il avait aucune envie de porter plainte, ça lui donnait une bonne excuse pour faire plus ample connaissance avec lui.
Confrontation mais bonne rencontre
Alors que l'autre vampire, celui que Cyril protège, lui répond qu'il va bien, l'inspecteur lui adresse un sourire, certes discret, mais sincère, avant de reporter son attention sur l'agresseur qui proteste :
Eh oh, j'ai pas fini!
Cyril, levant les yeux au ciel, se remet rapidement en place pour parer les attaques de son adversaire, restant de marbre malgré la réponse du deuxième :
Je ne refuserai pas une occasion de vous revoir.
Le gardien de la paix en prend bonne note, se promettant d'y répondre une fois la confrontation terminée, et s'il esquive dans un premier temps les assauts du vampire, il finit par en avoir quelque peu assez et grommelle :
Bon, allez, cette fois ça suffit.
Profitant d'un nouvel élan de son adversaire, il l'attrape par le poignet et le plaque au sol avec fermeté, se prenant quelques coups de poing au passage avant de l'immobiliser, attrapant ses menottes pour tenter de les passer au vampire tout en lui lançant en grimaçant :
Je vous arrête pour trouble à l'ordre public, rébellion et agression d'un agent de police. Ce que vous direz pourra être retenu contre vous, vous avez le droit à un avocat et si vous n'en avez pas, un vous sera commis d'office.
Heureusement, il n'a pas à attendre longtemps pour voir deux agents venir à sa hauteur afin d'emmener le vampire, qui continue de se débattre avec virulence et de vociférer, mais Cyril n'en a plus rien à faire. Portant sa main à son visage, il grimace en sentant sa pommette gonflée, mais il n'a pas l'impression que ce soit plus grave encore ; bien, il n'aurait qu'à demander une poche de glace et ça suffira. Et même ça, ça n'urge pas, puisqu'il se tourne vers le vampire qu'il a protégé et lui lance avec un léger sourire :
C'est bon, il ne vous embêtera plus, j'espère que vous n'êtes pas blessé. Qu'est-ce qu'il vous voulait, exactement ?
Sa pommette le lance un peu, mais peu lui importe ; sur le moment, ce n'est pas la priorité, alors que la foule se disperse enfin complètement pour vaquer à ses occupations. Enfin un peu d'air...
Tout ce qu'Alwyn espérait là maintenant c'est que toute cette histoire se termine rapidement pour pouvoir discuter en paix avec l'homme qui lui avait taper dans l'oeil à peine arriver. Et son voeu fut exaucé. En quelques gestes le vampire fut rapidement menotté et amené ailleurs tout en gueulant des obscénités. Bizarrement il sentait un poids de moins sur ses épaules. Il ne se souvenait pas d'avoir été tendu. Pourtant ce genre de situation il connaissait, et ce, depuis très longtemps. Garder son humanité, une absurdité. Se nourrir de sang anima pour ne plus attaquer les humains, une injure.
Mais tout allait bien maintenant. La seule chose qu'il voulait se soucier c'était de l'agent, et visiblement du coup qu'il avait reçu à la joue. Il se souciait plus de lui en plus. Alwyn passa son pouce avec douceur sur la pommette du policier.
-Oh, disons que je ne suis pas très populaire auprès des miens. Malgré que ça n'a jamais été aussi loin. J'ai une bonne pommade pour ça qui fait des miracles.
Si le vampire voulait le toucher? Si si bien sûr, mais son instinct de médecin restait intact malgré sa condition. Alors il se souciait vraiment de l'état de santé de l'agent. D'ailleurs parlant de ça il en avait un peu marre de le nommer par son titre. Sans quitter son visage - parce qu'il voulait encore en profiter et il n'avait pas honte de l'avouer- il lui demanda enfin son prénom.
-Je n'ai pas encore eu l'honneur de savoir le nom de celui qui m'a sauvé. Je m'appelle Alwyn.
Un peu de bienséance quand même.
Confrontation mais bonne rencontre
Cyril frémit doucement au contact de la main du vampire sur sa pommette douloureuse, mais il ne se dérobe pas, souriant légèrement pendant qu'il lui répond :
Oh, disons que je ne suis pas très populaire auprès des miens. Malgré que ça n'a jamais été aussi loin. J'ai une bonne pommade pour ça qui fait des miracles. Je n'ai pas encore eu l'honneur de savoir le nom de celui qui m'a sauvé. Je m'appelle Alwyn.
S'inclinant légèrement, Cyril lui répond :
Cyril. Cyril Kane. Gardien de la Paix pour le Poste de la Pierre de Lune.... Mais vous pouvez m'appeler Cyril.
Il sourit, grimaçant en se rappelant de sa pommette douloureuse, puis tourne la tête vers la foule qui se disperse complètement en soupirant légèrement ; au moins un problème en moins, mais il regrette que la foule ne soit pas spécialement intervenue, notamment en appelant les gardiens de la paix. Une bagarre est toujours une forme de spectacle, certes, mais quand même, un peu d'empathie ne fait pas de mal.
Reportant son attention sur le désormais nommé Alwyn, le sorcier esquisse un léger sourire et reprend :
Vous êtes donc un vampire qui a gardé son empathie et son humanité... Assez rare pour être souligné, je dois bien l'admettre. Mais je suis heureux d'avoir pu vous rendre service aujourd'hui.
Il désigne ensuite sa pommette :
Vous disiez avoir une bonne pommade qui fait des miracles... Si vous êtes médecin, puis-je abuser et vous demander s'il est possible de l'utiliser pour ça, s'il vous plaît ? C'est là que ça se fait le plus ressentir, mais ce n'est pas exclu que ce soit nécessaire ailleurs...
À contrecœur Alwyn lâcha le visage du sorcier pour un peu mieux se concentrer ses paroles que sur sa propre main, qui aurait continuer de profiter de la douceur de sa peau en dehors de la pommette blessé. Ils ne se connaissaient pas alors inutile de le faire fuir avant d'en savoir plus sur lui. Alors son prénom était déjà un bon départ.
-Cyril donc. Vous avez bien de la chance, j'en ai sur moi.
Pourquoi donc un vampire trainerai avec un kit de premier soin sur lui alors qu'il en a pas besoin? Il dirait simplement un vieux réflexe. Il s'en ai servi sur un ou deux gamin un peu imprudent mais c'est tout. Alwyn déposa donc son sac de course à ses pieds pour avoir le champ libre et se rapprocha un peu du sorcier. Doucement il appliqua sa propre mixture sur la zone endolori. Pendant qu'il l'appliquait il repensa à sa remarque sur son humanité.
-Pour vous répondre franchement...le vampirisme n'a jamais fait partie de mes souhaits, et je n'ai jamais voulu l'accepter non plus. J'ai fait énormément d'erreur à mes débuts certes, mais sans apprécier quoi que ce soit. Je me gère tout en essayant de rester moi-même. Qui sait peut-être le jour venu, je vais avoir le pardon que je recherche.
Il ne pouvait être plus sincère à cet instant. La majorité des vampires avaient cédés à leur plus bas instinct mais Alwyn ne voulait pas si résoudre. Il ne voulait pas ''aimer'' être un vampire et il ne le voudra jamais.
Laueee
Confrontation mais bonne rencontre
Cyril incline légèrement la tête avec un sourire lorsque le vampire lui assure qu'il a de son baume sur lui, et il le laisse poser ses sacs de courses avant de s'approcher du sorcier pour poser sur sa pommette endolorie la mixture, lui répondant dans le même temps :
Pour vous répondre franchement...le vampirisme n'a jamais fait partie de mes souhaits, et je n'ai jamais voulu l'accepter non plus. J'ai fait énormément d'erreur à mes débuts certes, mais sans apprécier quoi que ce soit. Je me gère tout en essayant de rester moi-même. Qui sait peut-être le jour venu, je vais avoir le pardon que je recherche.
Le gardien de la paix se laisse faire, restant parfaitement immobile le temps des soins, mais il ne peut s'empêcher de poser son regard clair sur Alwyn en l'écoutant. Un vampire qui n'a jamais voulu l'être et qui ne l'a jamais accepté, c'est bien la première fois que Cyril en rencontre un, et il reconnaît volontiers qu'il faut une assez grande force morale et mentale pour résister au vampirisme qui le ronge. D'ordinaire, le sorcier tend à se méfier de ces créatures de la nuit, exceptés quelques rares élus - dont son amie Idunn - et sa méfiance naturelle tend là aussi à se faire un peu entendre, mais cette fois, malgré cette méfiance, il a envie d'essayer de voir jusqu'à quel point il peut considérer le vampire comme a minima un citoyen lambda, a maxima quelqu'un en qui il a confiance.
Laissant Alwyn finir, il finit par sourire doucement et répond :
Hé bien, vous avez mon admiration.
Avisant ses sacs de courses, il continue :
Et, à vrai dire... Vous m'intriguez. Je ne sais pas ce qu'il se passe, mais j'ai... l'impression qu'il se passe quelque chose qui m'échappe, depuis que je vous ai vu tout à l'heure. Et j'ai aussi l'impression que je ne suis pas le seul à avoir cette sensation, je me trompe ?
Il n'y a aucun ton moqueur, ni aucun ton inquiet ; juste un ton interrogatif, qui trahit la curiosité du sorcier sans pour autant foncer tête baissée, car ça n'est pas dans sa nature. Au vampire de décider s'il accepte de répondre à cette curiosité ou non.
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